Le gouvernement a approuvé la proposition du vice-Premier ministre et ministre de la Justice, Yariv Levin, concernant l’ouverture de la procédure de révocation de la conseillère juridique du gouvernement. Immédiatement après l’approbation, Levin s’est adressé au comité ministériel compétent pour organiser une audition préalable au renvoi.
JDN
Lors de la réunion du gouvernement, les ministres ont fait preuve d’une grande détermination et ont attaqué verbalement la conseillère juridique. Levin a déclaré : « J’ai lu leurs avis juridiques. La conseillère est en conflit d’intérêts. Tout ce système qui entrave les mains du pouvoir élu est inacceptable. »
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a directement pris à partie la conseillère : « Elle parle de décision extrême, mais c’est elle qui agit de façon extrême et agressive. »
« En tant que membre du comité qui tiendra l’audition, je demande qu’elle ait lieu dès demain matin. Invitons-la à se défendre. Je promets que nous écouterons tous ses arguments. Il ne faut pas attendre une minute de plus. »
Le ministre Miki Zohar a ajouté : « Si la Cour suprême annule la décision, nous devrons prendre une mesure courageuse, même si cela mène à une crise constitutionnelle. »
Le ministre Zeev Elkin a critiqué la démarche : « Toute la procédure de convocation du comité est inutile. »
La ministre Idit Silman a dit : « Dans le gouvernement précédent, je n’ai remarqué aucun obstacle causé par l’actuelle conseillère juridique. Au contraire, elle fournissait un service juridique constructif. »
Le député Almog Cohen a déclaré : « La plupart des gens dans cette salle ne retrouveront pas la confiance du public, lassé de cette gestion. Le gouvernement doit lui signifier qu’elle ne participera plus aux réunions jusqu’à la fin du mandat. »
L’adjoint de la conseillère juridique, Me Gil Limon, a réagi ce matin au nom de Gali Baharav-Miara : « La décision précipitée du gouvernement de modifier les règles de fin de mandat de la conseillère est illégale et contredit la jurisprudence de la Cour suprême. »
Il a ajouté : « Le fait que le gouvernement n’ait pas réussi à constituer la commission consultative ne justifie pas de changer les règles et de créer un mécanisme permettant une révocation arbitraire, politisant la fonction de conseiller juridique du gouvernement. »