LA CAUSE FONDAMENTALE DES CATASTROPHES AU MOYEN-ORIENT

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Le coupable est Obama et ses politiques d’apaisement, de trahison et de retraite.

Par David Horowitz

http://www.frontpagemag.com/fpm/267429/root-cause-disasters-middle-east-david-horowitz

Adaptation Mordeh’aï pour malaassot.comreproduction autorisée avec mention de la source et du lien actif

 

Au cours des huit années de l’administration Obama, un demi-million de chrétiens, Yazidis et de musulmans ont été massacrés au Moyen-Orient par ISIS et d’autres djihadistes islamiques, dans une campagne génocidaire menée au nom de l’Islam et de son D’. Vingt millions d’autres ont été conduits en exil par ces mêmes forces djihadistes. La Libye et le Yémen sont devenus des États terroristes. L’Amérique – une fois puissance étrangère dominante et la présence anti-djihadiste dans la région – a été remplacée par la Russie, un allié des régimes monstres en Syrie et en Iran et leurs sous-traitants terroristes. Sous le patronage de l’administration Obama, l’Iran – l’état terroriste le plus important et le plus dangereux, avec le sang de milliers d’Américains sur les mains – est sorti de son isolement en tant qu’Etat paria pour rentrer dans la communauté des nations et devenir la puissance dominante de la région.

Ces catastrophes sont une conséquence directe des politiques d’apaisement et de retrait de l’administration Obama. Au-delà, ils constituent un résultat prévisible de la résistance de longue date du Parti Démocrate à la soi-disant guerre contre le terrorisme et son sabotage des efforts de George Bush pour faire respecter 17 résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU en Irak visant à maintenir l’ordre international et la paix dans Moyen-Orient.

En fait, la principale cause des catastrophes au Moyen-Orient est le sabotage par le Parti Démocrate de la guerre en Irak. Les Démocrates ont d’abord voté pour autoriser le renversement armé du régime terroriste de l’Irak, mais dans les trois mois qui ont suivi leur position s’est inversée à 180 degrés et ils ont déclaré la guerre « immorale, illégale et inutile ». La raison du renversement des Démocrates sur la guerre n’avait rien à faire avec la guerre elle-même ou l’absence d’armes de destruction massive, mais c’était plutôt une réponse politique au fait qu’un Démocrate anti-guerre, Howard Dean, ratait sa candidature présidentielle. C’est ce qui a amené John Kerry et son parti à oublier que la guerre portait sur le défi de Saddam contre 17 résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.

À partir de juin 2003, les Démocrates ont commencé à proclamer – faussement – que Bush avait menti pour obtenir leur soutien à la guerre. « Bush a menti, des gens sont morts », est devenu le slogan de la gauche pour paralyser l’effort de guerre, Bush n’a pas pu mentir parce que les Démocrates avaient accès à toutes les informations de renseignements sur l’Irak. Mais ce faux récit a commencé ce qui est devenu une campagne de cinq ans pour diaboliser le commandant en chef de l’Amérique et compromettre ses efforts pour anéantir les terroristes et pacifier la région.

La croisade anti-guerre des Démocrates a culminé avec l’élection de Barack Obama, militant de gauche et adversaire emphatique de la guerre, et la majorité des Démocrates du Sénat ont voté en sa faveur. Au moment de l’élection d’Obama, l’Amérique et ses alliés avaient gagné la guerre et subissaient les terroristes en retournant les sunnites dans la province d’Anbar contre eux. Mais le nouveau commandant en chef a refusé d’utiliser les forces américaines pour assurer la paix et s’est engagé à faire partir tous les militaires américains de l’Irak. C’était une étape fatale qui a créé un vide de pouvoir, qui a été rapidement rempli par l’Iran et l’ISIS.

Les généraux d’Obama lui avaient conseillé de maintenir une force d’après-guerre de 20 000 soldats dans le pays, ainsi que la base militaire que l’Amérique avait établie à Bagdad. Mais Obama a fait du retrait militaire la pièce maîtresse de sa politique étrangère et a ignoré les conseils de son équipe de sécurité nationale. S’il ne l’avait pas fait, les forces américaines auraient pu détruire efficacement ISIS à sa naissance, sauver plus de 500 000 vies et éviter la création de près de 20 millions de réfugiés en Syrie et en Irak.

Au lieu de protéger l’Irak et la région des terroristes islamiques, Obama a abandonné la paix, transformant l’Irak en Iran des terroristes, et trahissant tous les Américains et Irakiens qui ont donné leur vie. Le message de la Maison Blanche d’Obama – répété pendant les huit années de son mandat – était que l’Amérique était la perturbatrice de la paix et non le «terrorisme islamique radical» – mots qu’il refusait de prononcer. Au lieu de cela, il a même supprimé la phrase «guerre contre le terrorisme» de toutes les déclarations officielles et l’a remplacé par des «opérations d’urgence à l’étranger».

Deuxièmement, parmi les causes de la tragédie humaine au Moyen-Orient, le soutien de Obama au dictateur syrien Bashar al-Assad que ses secrétaires d’État, Clinton et Kerry, ont tous deux approuvé comme réformateur démocratique à la veille de sa guerre sauvage contre son propre peuple. Cela a été suivi par le refus d’Obama d’appliquer la ligne rouge qu’il avait tracé pour empêcher Assad d’utiliser des armes chimiques sur la population syrienne. Lorsqu’Assad les a utilisés, Obama a détourné les yeux et a travaillé sur sa culpabilité en organisant un accord-phare avec la Russie pour supprimer l’arsenal chimique d’Assad. Six ans plus tard, Assad a de nouveau utilisé des armes chimiques contre des civils syriens, ce qui a révélé la ruse d’Obama.

Cette capitulation devant le tyran syrien était une réitération puissante du message d’endossement d’Obama : les États-Unis sont le problème, et s’engagent donc à se retirer du tableau. En d’autres termes, les dictateurs anti-américains et les maniaques génocidaires au Moyen-Orient peuvent continuer sur leur lancée.

La troisième cause du marécage moyen-oriental a été l’échec d’Obama, au début de l’administration Obama, à soutenir la révolution verte en Iran, lorsque ses courageux citoyens ont manifesté dans les rues en 2009 pour protester contre une élection frauduleuse et le régime totalitaire. Le silence d’Obama était en fait le soutien pour le régime empli de haine contre les Juifs et détestant les États-Unis, dont la fille du secrétaire d’État Kerry allait épouser le fils d’un dirigeant du groupe gouvernant l’Iran. La trahison d’Obama envers le peuple iranien était une réitération de son message de signature dans la région: l’Amérique ne se soucie plus de soutenir la liberté et est prête à soutenir ses ennemis, même ceux qui tuent les Américains au nom de l’islam.

La quatrième cause du marécage moyen-oriental a été l’intervention d’Obama en Égypte – son abandon d’un allié américain, ‘Hosni Moubarak, et son soutien ouvert aux Frères musulmans, les créateurs d’Al-Qaeda et du Hamas et le principal sponsor du djihad islamique contre l’Ouest. Le soutien d’Obama aux Frères était tellement fort que, après avoir été renversé par l’armée égyptienne suite aux protestations massives du peuple égyptien, la Maison Blanche s’est opposée au nouveau régime du général pro-américain Abdel Fattah Al-Sisi. Grâce à cette politique, Obama s’est aliéné l’allié arabe le plus important d’Amérique au Moyen-Orient et a ouvert la porte à l’influence de la Russie dans la région et à l’alliance du Kremlin avec les régimes les plus barbares, comme la Syrie et l’Iran.

La cinquième cause du soulèvement terroriste qui a brisé la paix au Moyen-Orient était l’intervention illégale non autorisée d’Obama en Libye et le meurtre de son dirigeant Khaddafi – un dictateur impitoyable sans aucun doute – mais un ennemi déclaré d’Al-Qaïda contre qui il était activement en guerre. Le résultat de cette agression américaine désintéressée, dont les principaux défenseurs étaient Hillary Clinton et Samantha Power, était une Libye dévorée par les loups terroristes qui la gouvernent aujourd’hui – un Etat défaillant et un refuge pour les sauvages sanguinaires d’Al-Qaeda et d’ISIS.

La sixième raison pour laquelle le Moyen-Orient est maintenant en flammes c’est la politique d’Obama dans ce qu’il appelle une «patience stratégique», mais ce fut en fait une lâcheté stratégique, voire pire. L’échec d’Obama à agir de manière décisive contre ISIS – pour ne prendre qu’un exemple – a permis à l’État islamique (qu’Obama a même refusé d’accorder est islamique), de devenir la plus grande force terroriste de tous les temps et de fournir à ses missionnaires armés une main libre pour détruire la plus ancienne communauté chrétienne dans le monde en Irak, exterminant 200 000 membres de cette communauté religieuse, tout en conduisant beaucoup plus vers l’exil.

En contraste et en montrant ce que la Maison Blanche d’Obama aurait pu faire, six mois de l’administration Trump : le bastion ISIS de Mossoul est libéré et Raqqa est sur le point de tomber, ce qui peut permettre de prévoir la fin de l’Etat islamique. Le sang de ces chrétiens abattus, ainsi que les Yazidis et les musulmans, retombent sur la tête de Barack Obama et de ses accolytes de la Maison Blanche: le Parti Démocrate et les Démocrates.

La septième cause de la crise humanitaire au Moyen-Orient – et celle avec les conséquences les plus durables – est l’adoption par Obama du régime terroriste en Iran. L’Iran a tué plus d’Américains que tout autre ennemi de ce pays. Sa liste de tués remonte au bombardement de la caserne des Marines de 1983 au Liban et comprend l’approvisionnement de chaque IED en Irak pour faire exploser plusieurs milliers de soldats américains.

Pourtant, Obama a construit toute sa politique du Moyen-Orient autour du soi-disant «accord» avec l’Iran, qui fournit à cette nation une voie vers les armes nucléaires, sans le moindre mécanisme réaliste d’inspection ou d’application. Le « traité de l’Iran » a levé les sanctions qui avaient été imposées à un régime dont les dirigeants étaient si ouvertement méprisants à Obama qu’ils ont entonné des chants de «Mort à l’Amérique» au milieu des négociations. L’affaire de l’Iran a mis l’ennemi mortel de l’Amérique hors de l’isolement international, et lui a permis d’acquérir des armes nucléaires. Obama a fermé les yeux sur son développement de missiles balistiques et a rempli son coffre de guerre avec des paiements en espèces de 200 milliards de dollars pour financer ses programmes d’armes et pour soutenir les armées terroristes, dont le Hezbollah, le Hamas et les Houthis yéménites, occupés à créer des ravages dans tout le Moyen-Orient.

Le rôle du régime d’Obama dans les désastres humains au Moyen-Orient est un avertissement de ce qui arrive quand des leaders américains sympathisent avec nos ennemis, paralysent nos forces armées et abandonnent nos responsabilités d’aider à maintenir la paix et défendre la liberté dans un monde acariâtre, autoritaire et buté. L’ouverture de l’administration Obama aux forces les plus barbares au Moyen-Orient est un déshonneur national et l’épisode le plus honteux dans l’expérience de post-Deuxième-Guerre-mondiale de l’Amérique.

Le chemin de la révision de ces catastrophes et l’arrêt des génocides islamiques des «infidèles» au Moyen-Orient est d’abord de restaurer la présence active de l’Amérique dans la région, en adoptant une position ferme contre le terrorisme radical islamique. C’est un effort que, heureusement, l’administration Trump a déjà commencé. Deuxièmement, c’est faire de la politique de l’Amérique fermement et systématiquement anti-terroriste, ce que l’administration Trump n’a pas encore fait. Cela signifierait, par exemple, cesser de verser tous les fonds à l’Autorité palestinienne et au gouvernement du Hamas à Gaza et arrêter toutes les négociations de « paix » jusqu’à ce que les Palestiniens renoncent au terrorisme et soutiennent le droit d’Israël d’exister.

La leçon à retenir dans tout cela est que, malgré ses faiblesses et ses défauts humains, l’Amérique est toujours la seule grande puissance dans le monde d’aujourd’hui qui s’intéresse à la dignité humaine, à la paix, à la décence et aux moyens de les défendre.

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