Crise diplomatique entre l’UE et l’Iran, à la suite de l’exécution d’un journaliste

1
129

Crise entre l’Iran et l’Union européenne suite à l’assassinat d’un journaliste
Un journaliste iranien, fils d’un ancien ministre du gouvernement iranien, a fui le pays de peur d’être englouti. Un journaliste iranien a réussi à lui faire croire qu’il allait rencontrer le dirigeant iranien en exil, et il a donc été enlevé et exécuté. Les Européens condamnent et réprimandent.

Be’hadré ‘Harédim

Rohulla Zam (photo), journaliste, fils d’Ali Zam, ancien ministre du gouvernement iranien, a été exécuté la semaine dernière, déclenchant une crise diplomatique entre l’UE et l’Iran.

Rohulla était un opposant bien connu au régime en Iran et après avoir participé aux émeutes de protestation en 2017, il a obtenu l’asile politique en France et a sauvé sa vie pendant deux ans.

Malgré le refuge politique qu’il a trouvé en France, une journaliste iranienne se faisant passer pour une «exilée iranienne» a réussi à l’inviter en Irak pour rencontrer le leader iranien en exil Sistani. Ce départ de France lui a coûté la vie. Pris à son arrivée en Irak, il a été trainé en Iran devant le haut tribunal, il a été contraint d’accuser Israël des États-Unis et de la France comme pays pour lesquels il espionnait. Il a également été contraint d’exprimer ses regrets pour ses actions. Son père, l’ancien ministre, a également été forcé de s’opposer aux actions de son fils et, quelques jours après le rejet de son appel par la Cour suprême iranienne, il a été exécuté.

L’exécution de Rohulla a choqué de nombreuses personnes en France et en Allemagne, qui ont condamné sévèrement le meurtre du journaliste, mettant en colère les Iraniens qui ont convoqué les ambassadeurs français et allemands au ministère iranien des Affaires étrangères, où ils ont été réprimandés pour ingérence dans les affaires intérieures de l’Iran.

1 Commentaire

  1. L’Iran (la clique démoniaque au pouvoir) ne croit pas un instant à la réalité toute feinte des protestations européennes…
    C’est la le résultat du regard goinfre des Etats se gourmandant d’avance sur les « bonnes affaires » à traiter avec les monstres, surtout depuis que le seul D. Trump qui ait osé les mettre au piquet semble disqualifié par la possible victoire d’un drone sénile et précaire, voire provisoire, président élu US, dont l’issue des élections sera sûrement surprenante…
    Le président sortant, en cas de récupération de poste, fera bien de tenir ses promesses vis-à-vis des falsificateurs… et, comme il l’avait dit, faire mettre ceux-là en prison.
    Truquer des élections, aux USA, est un crime fédéral.
    Tout est de toute façon entre les mains d’Hachem Y’B…

Laisser un commentaire