Critiques sévères du gouvernement : 10 mensonges pour cacher la catastrophe

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Ce matin, le journal Yedioth A’haronoth a attaqué les échecs du gouvernement de manière sévère, dans un article cinglant décrivant dix mensonges du gouvernement actuel qui ont surgi dans le sillage du Premier ministre sans légitimité publique.

Le début d’un changement de cap ? En tout cas, dans la presse israélienne qui a tout fait jusqu’à présent pour couvrir tout ce bataclan, certainement ! En hébreu actuel, on appelle cela accorder à un homme politique que l’on veut couvrir la conduite que l’on réserve à un éthrog, on l’entoure avec précaution pour qu’il ne reçoive aucun coup. Visiblement la fin de Souccoth n’est plus éloignée…

Be’hadré ‘Harédim selon Yedi’oth A’haronoth

Sarit Rosenblum ce matin sur Yedioth A’haronoth attaque très vivement les échecs du gouvernement et a compté dix mensonges sur la façon dont les malades du  corona ont été traités, en fait le gouvernement a abandonnés, et ainsi nous avons atteint un millier de morts de ce fait en peu de temps.

Le premier mensonge : le gouvernement israélien combat l’épidémie. Tout le gouvernement, ainsi que son chef, parle de guerre, mais se rend sans combattre. Un millier de personnes sont mortes dans la quatrième vague de Corona. Un millier de parents, grands-parents, frères et sœurs. Des gens bien-aimés qui ont des familles dont le cœur est tristement brisé. Arrêtez-vous un instant pour ingérer ce nombre.

Deuxième mensonge : les vaccins nous sauveront. Les vaccins se sont jusqu’à présent avérés miraculeusement efficaces pour réduire la morbidité, mais leur efficacité s’est également avérée limitée. Ces vaccins sont très nouveaux et les connaissances à leur sujet s’apprennent au fur et à mesure. Il n’est donc en aucun cas possible de ne faire reposer notre conduite uniquement sur eux.

Troisième mensonge : le fait que nous ne soyons pas restés à l’isolement pendant les fêtes est un vrai succès – c’est tout le contraire. Une fermeture courte et limitée dans le temps, qui nous a été inculquée à un stade très précoce de cette vague, aurait étouffé la morbidité à ses débuts, arrêtant probablement la vague de contagion qui se déroule ici depuis des semaines et nous permettant de revenir rapidement à notre routine bien-aimée.

Le quatrième mensonge : Notre système de santé peut supporter le fardeau qui lui est imposé. Notre système de santé a du mal à faire face à son rôle même en temps normal. Quiconque a dit que nous avions suffisamment de moyens pour prendre en charge ceux qui avaient besoin d’une aide médicale l’année dernière ment, et à plus forte raison dans la quatrième vague. On ne trouve pas de camions pour refroidir les corps dans les rues, mais cela ne veut pas dire que nous faisons face à la série de gens qui meurent.

Le cinquième mensonge : Nos enfants sont en sécurité. Nos enfants ont été abandonnés à leur sort. Les jeux de pouvoir politique et l’administration publique malade nous ont amenés à les envoyer chaque matin sans sourciller à un endroit qui les met en danger.

Sixième mensonge : le gouvernement du changement a trouvé la formule pour vaincre le virus sans nuire à l’économie. La vérité n’est pas agréable, mais même sur cette question, il faut le dire, il n’est pas du tout certain que la vie et l’économie puissent être protégées.

Le septième mensonge : le gouvernement écoute les experts. Mais les quelques professionnels qui nous ont dit la vérité ont été réduits au silence. Le gouvernement a soigneusement sélectionné ceux qu’il met en avant et s’est assuré qu’ils disent ce qui les arrange. Même les plus courageux et honnêtes d’entre eux se sont alignés sur la « politique de routine ». C’est dur d’être un prophète de la rage. Peu de gens vous diront la vérité, la situation est mauvaise et il y a de fortes chances qu’elle empire.

Le huitième mensonge : la nouvelle hausse des indices de morbidité est une surprise. Epidémiologiquement, cette augmentation était attendue et bien connue de toute personne familière avec la dynamique d’une épidémie. Lorsque vous vous couchez avec des chiens, vous vous relevez avec des puces. Et quand on ouvre toute l’économie en s’en tenant à un record, on se réveille dans le cauchemar qui nous attend.

Le neuvième mensonge : Nous sommes sur la bonne voie. La vérité est que personne ne sait vraiment apprécier ce qui va se passer ici dans les semaines à venir. La responsabilité est aussi la nôtre, le public. Quand on choisit de vivre comme avant, de se promener sans masques, de saisir toutes les occasions de sortir de l’isolement et de célébrer un spectacle, on met en danger notre santé et celle de nos proches.

Le dixième mensonge : l’État se soucie de nous. Nous avons un nouveau gouvernement, qui prétend qu’il fera tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas répéter les erreurs du gouvernement précédent. Mais en pratique, ce gouvernement nous ment, nous abandonne. Chaque jour qui passe sans mesures drastiques pour réduire la morbidité nous coûtera cher. Il est impossible de vaincre une épidémie sans payer des prix. Une priorité claire doit être fixée et communiquée au public avec courage et sans diffamation. Avez-vous décidé de contenir les morts et d’abandonner quelques milliers de personnes âgées de plus pour obtenir un vaccin de troupeau contre une infection massive des enfants ? Autoriser l’importation du virus de l’étranger ? Au moins, arrêtez de nous mentir.

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