La face sombre des groupuscules de gauche : poignarder un soldat n’est pas un acte terroriste

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La chaine 20 présente actuellement une série d’enquêtes concernant les groupuscules d’extrême gauche œuvrant en Terre sainte. « Chovrim chetika », on cesse de se taire, déploie par exemple de grands efforts pour pénétrer les écoles et les mouvements de jeunesse, afin d’arriver à bouleverser l’avis des gens.

Le précédent ministre de l’Education nationale, Piron (Yech ‘atid !), était peu sensible à ce phénomène, mais son actuel dirigeant, Naftali Bennet (Baiyth hayehoudi), fait preuve d’une grande opposition aux visites de ce groupe dans les écoles.

A-t-il tort ? « Quand on tire sur un soldat, on n’est pas un terroriste », déclare-t-on dans ce groupe, quand le micro n’est pas montré de manière ostensible, fait paraitre la chaine 20 dans son enquête.

« La vérité est que la plupart d’entre eux ne sont pas des terroristes, mais des lutteurs pour leur liberté : si un Etat conquiert le territoire d’un autre, là où vous vivez, vous avez le droit légitime de prendre les armes contre lui, mais seulement contre ses soldats. De la sorte, lever la main contre un soldat qui garde les passages n’est pas un acte terroriste »…

Qu’ils aient tout faux n’est pas le problème : les Palestiniens ne sont pas un peuple, comment peut-on dire que les terrains leurs appartiennent plus qu’au peuple juif, et ce dernier est bien prêt à arriver à des accords avec ces occupants, sans oublier que le terrorisme s’en prend autant aux civils, sinon plus, qu’aux soldats. Mais surtout, quand la conception généralement établie du côté juif est différente, à quel titre laisse-t-on ces extrémistes prendre la parole dans les écoles ? A celui de la démocratie ?! Encore faudrait-il que, sur ce plan-là, un tel discours soit légitime…

Puis les soldats, aux passages, viennent-ils effectuer une œuvre de conquête, n’est-ce pas plutôt une action visant à protéger ceux qui vivent de notre côté de la barrière…

En tout cas, une loi est en préparation, destinée à bloquer l’entrée de ce genre d’activistes dans les écoles. « Chovrim chetika ne tentent pas seulement, a dit Bennet, de noircir l’ambiance dans le monde à notre égard, les voici également en train de troubler les esprits de nos propres enfants, la jeunesse… »

 

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