Le Hamas dissimule les dommages subis sur les sites navals des brigades Qassam

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Le Hamas ne cesse d’enregistrer de lourdes pertes dans son infrastructure terroriste. Les médias de Gaza tentent de cacher les réalités sur les dégâts sur des sites terroristes sensibles. Des avions de combat israéliens ont frappé des sièges des forces des brigades Qassam à Gaza. Il s’agirait des sites navals qu’Israël craint très fort sur fond de tensions à Gaza.

Selon une source de sécurité ayant requis l’anonymat, des avions de combat israéliens ont tiré,  vendredi 27 avril, 4 roquettes sur des sièges des Brigades Izz al-Din al-Qassam (la branche militaire du Hamas), à l’ouest de Deir al-Balah au centre de la bande de Gaza.

Les forces de Tsahal appartenant à la force navale de l’organisation terroriste du Hamas à Gaza, a indiqué l’Unité du porte-parole de Tsahal.

Selon l’agence de presse palestinienne, Ma’an, aucune victime n’est à déplorer mais des dommages matériels ont été constatés. Tout en tentant de minimiser les pertes, le Hamas admet néanmoins la force de la frappe.

Selon la Dixième chaîne de la télévision israélienne, les raids auraient visé aussi un bateau des Brigades Izz al-Din al-Qassam avec à son bord six commandos marins palestiniens. Cette information a été aussitôt démentie par les sources palestiniennes à Gaza.

A entendre les responsables palestiniens et leurs relais médiatiques, les pertes causées par Tsahal sont dérisoires.  Le Hamas tente de dissimuler sa déconvenue ainsi que les pertes subies et de sauver la face aux yeux de l’opinion palestinienne.  Dans ce sens, les responsables de Gaza  multiplient les déclarations rassurantes. Néanmoins, la réalité du terrain est tout autre. Toutes les bases navales de l’ouest de Deir al-Balah ne sont plus opérationnelles.

L’armée israélienne a détruit  en un clin d’oeil la capacité navale du Hamas qui a enregistré des pertes jamais subies avant  2014 dans ses différentes bases navales.

Tsahal relance ces frappes alors que le port de la ville se prépare à accueillir des navires destinés à  viroler le blocus militaire de l’enclave palestinienne.

 

Vétéran de la marine, Shtatar commande la Compagnie d’observation d’Ashdod, une unité composée principalement de soldates qui surveillent des caméras optiques et de nombreux radars.

« Nous observons un réarmement à tous les niveaux sur le plan maritime : les systèmes, les armes et les entraînements. Le Hamas perçoit la mer comme une option pour mener à terme ses ambitions opérationnelles agressives », a-t-il déclaré depuis son bureau de la base navale d’Ashdod.

« Dans le même temps, nous surveillons ces développements afin de nous assurer que nous disposons d’une réponse adéquate à ces menaces », a-t-il ajouté.

Les soldats surveillent la mer 24h/24 et 7j/7, en étant bien conscient qu’ils sont responsables de la sécurité des civils et de leurs frères et sœurs d’armes, a déclaré Shtatar.

Les soldats de la Compagnie d’observation d’Ashdod sont exclusivement des femmes, a déclaré Shtatar, alors que les rangs des officiers sont composés d’hommes et de femmes. Cette situation n’est pas spécifique à l’unité Shtatar, dans la marine, l’armée de l’Air et l’armée de Terre, seules les femmes servent à ces postes de surveillance, car, selon les standards de l’armée, elles sont meilleures à cette tâche que les hommes.

L’unité est responsable des zones maritimes, depuis Gaza jusqu’au nord de Netanya, et le reste de la côte est surveillé par des soldats de la Compagnie d’observation de Haïfa.

Les soldats passent la plupart de leur temps à surveiller et à suivre des pêcheurs gazaouis, qui jouent un rôle important dans l’économie de la bande de Gaza. Dans le cadre du blocus maritime de Gaza, nécessaire pour des raisons de sécurité selon Israël, les pêcheurs ne doivent pas s’éloigner à plus de 9,66 kilomètres des côtes.

Le passage par la mer, en contrebande, de matériel et de personne du Hamas semble avoir diminué de manière significative, pour ne pas dire qu’il s’est totalement arrêté, selon Shtatar. Pourtant, a-t-il déclaré, il n’y a pas de moyen de s’assurer un blocus totalement « hermétique » de la côte gazaouie, laissant la possibilité à certaines personnes d’entrer sur le territoire par la mer.

En avril 2016, un bateau palestinien  a été repéré alors qu’il se comportait de manière suspecte au large des côtes de Gaza. Lorsqu’un bateau de patrouille de la marine est arrivé sur place, l’équipage a commencé à jeter les marchandises par dessus bord avant de se jeter eux-mêmes à l’eau. Une fois le bateau vide, la marine l’a fait sauter.

 

 

Personne n’est dupe, la situation morale du Hamas semble évoluer de jour en jour au point de sentir l’inquiétude grandissante face aux attaques israéliennes. Signe d’un lendemain incertain pour le Hamas qui a sous-estimé les capacités et la ténacité de son adversaire israélien.

© Souhail Ftouh pour Europe Israël

 

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