Hydroxychloroquine : la lettre au vitriol de Renaud Muselier à Olivier Véran

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President of the regional council of the Provence Alpes Cote d'Azur region Renaud Muselier, wearing a face mask, looks on during the signing of the "Accord Matignon-Regions" agreements, at the Matignon Hotel in Paris, on September 28, 2020. (Photo by Alain JOCARD / AFP)

Le Figaro (rapporté par la Confédération Des Juifs de France et Amis d’Israël)

Kountrass : Sans oser pénétrer un débat qui nous dépasse totalement, nous nous permettons tout de même de présenter ici un détail parmi d’autres, concernant là l’utilisation, ou non, de l’Hydroxychloroquine pour soigner du Covid 19, car cela peut intéresser une partie du public, mais aussi prouver qu’en ce qui concerne le Covid 19, le monde entier perd la tête…

Le président LR de la région Sud Paca s’insurge contre la décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament qui a retiré l’autorisation d’utiliser l’hydroxychloroquine à l’institut du professeur Raoult.

Coup de tonnerre à Marseille. Vendredi, Renaud Muselier a découvert avec colère la décision de l’Agence nationale du médicament privant l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection de l’autorisation lui permettant d’utiliser l’hydroxychloroquine. Dans un courrier au vitriol adressé au ministre de la Santé Olivier Véran, dont Le Figaro révèle le contenu, le président LR de la région Sud Paca a immédiatement dénoncé l’initiative.

« Cette décision est révoltante à plus d’un titre. À partir de lundi, les équipes de cet institut exceptionnel ne pourront plus soigner les patients selon le protocole appliqué depuis mars 2020. Est-ce à dire que vous choisissez de priver des médecins de faire leur devoir, de soigner leurs patients ?», interroge Muselier, en rappelant au ministre que les médecins de l’IHU «ont prêté le serment d’Hippocrate comme les autres» et «ont fait plus de 10 ans d’études comme les autres».

L’élu régional n’oublie pas de mentionner que les professionnels de l’IHU sont placés sous la responsabilité d’un chercheur reconnu: «Ils ont été formés dans l’un des meilleurs centres hospitaliers universitaires d’Europe sous la houlette d’un des plus grands micro-biologistes du monde, le Professeur Didier Raoult», insiste-t-il, en rappelant au médecin Olivier Véran certains passages du serment d’Hippocrate tels que : « Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments… ». «Incontestablement, accuse encore Muselier, les dirigeants de l’ANSM l’ont oublié et il est aujourd’hui de votre devoir de leur rappeler».

Dans sa missive, le président de la collectivité régionale marseillaise souligne également l’histoire de l’IHU et quelques éléments chiffrés des actions locales de cette structure contre le Covid 19. « Depuis le début de la crise, 8990 patients ont été suivis à l’IHU, dont 5.807 ont été traités avec le protocole Hydroxychloroquine/Azythromicine, pour 30 patients décédés. 155.000 personnes ont été testées depuis le début de la crise, ce qui fait de Marseille l’un des plus grands sites de dépistage d’Europe, pour la première vague », poursuit Muselier dans sa lettre, avant de formuler une «question grave»: «Allez-vous laisser cette agence décider des soins prodigués dès lundi par des praticiens hospitaliers, des professeurs de médecine dépendant de la Faculté de médecine de Marseille, nommés par le Ministère, et ceci en totale contradiction avec les principes fondamentaux de la médecine ?» Le président de la région a confirmé au Figaro son intention de mener ce combat «jusqu’au bout» et n’a pas écarté l’hypothèse d’une réaction énergique au sein même de l’IHU, dès lundi si les choses devaient rester en l’état.

Selon l’IHU, une recommandation temporaire d’usage (RTU) a été déposée récemment pour formaliser les prescriptions mais c’est bien cette demande qui vient d’être refusée par l’Agence du médicament. «Cela nous pose problème en termes d’approvisionnement», prévient-on à l’IHU où l’on n’écarte pas un risque de rupture de stock. « Ce qui nous choque, c’est que pendant que l’ANSM et le ministère de la Santé refusent une RTU, elles organisent parallèlement la distribution gratuite du Remdesivir dont la toxicité rénale est bien connue et l’efficacité contestée. On ne comprend pas ce deux poids, deux mesures. Mais on va continuer à se battre pour poursuivre notre mission hospitalière», explique-t-on à l’IHU.


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4 Commentaires

  1. Je veux rappeler à @Daniel , dans une discussion avec le Rav Kahn , ce qui est écrit ci-dessus dans l’article :
    « Depuis le début de la crise, 8990 patients ont été suivis à l’IHU, dont 5.807 ont été traités avec le protocole Hydroxychloroquine/Azythromicine, pour 30 patients décédés. 155.000 personnes ont été testées depuis le début de la crise, ce qui fait de Marseille l’un des plus grands sites de dépistage d’Europe, pour la première vague ». Ce qui fait 0.51 % des patients traités, 0.33% des patients suivis , sur 155 000 personnes testées.
    Ce n’est donc même pas  » 1 ou 2 % » comme a dit le Rav Kahn.

  2. Lors de la première vague, une pétition a circulé pour l’utilisation de l’Hydroxychloroquine: je l’ai signé car je ne comprenais pas qu’on restreigne ou interdise l’utilisation d’un médicament qui pouvait sauver des vies alors que le nombre des décès explosait et que l’on ne connaissait aucun autre remède.

    Puis il y a eu le temps des controverses et des études à travers le monde qui, semble-t-il, n’ont pas montré de résultats suffisamment probants.

    La pandémie est mondiale et l’idée d’utiliser ce médicament est aussi mondial: si ce médicament était vraiment si efficace que cela alors, en dépit de tous les lobbies, pressions, corruptions et enveloppes en tant genre, un pays au moins sur cette planète aurait du finir par montrer que cela est fichtrement efficace pour soigner et sauver sa propre population! Chose que l’on n’a malheureusement pas entendu …

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