Le logement

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Pratiquement, avec le système en place en Terre sainte, la formule de location, si courante à l’étranger, n’est pas intéressante : la protection des locataires est faible, les prix peuvent fortement augmenter, les règlements concernant les obligations des propriétaires restent peu suivis…

En conséquence, la formule la plus stable réside dans l’achat d’un appartement. Les banques sont là pour prêter de l’argent ; des allègements sont prévus pour les ‘Olim ‘hadachim, et tout est fait pour vous encourager à choisir cette issue.

Toutefois, il faut faire ses comptes de manière claire : souvent, prendre un emprunt sur de telles sommes, c’est s’engager pour plusieurs dizaines d’années de remboursement mensuel, avec un montant à chaque fois relativement important. Ce n’est donc pas toujours réalisable, et là aussi, il faut s’asseoir avec de bons conseillers avant de prendre une telle décision.

Apportons ici quelques éléments.

 

1/ Les « demé maftéa’h »

Vous entendrez peut-être parler de la formule de demé maftéa’h comme solution peu onéreuse.

En effet, remontant au temps du mandat anglais, elle permet l’économie d’au moins un tiers du prix d’un appartement. On achète en quelque sorte les murs, tout en devant payer des mensualités – un montant assez faible.

Toutefois, cette pratique se fait rare. De fait, aujourd’hui, on ne l’aime plus. Elle présente ses défauts pour les propriétaires ; du reste, so n annulation pure et simple est prévue ; enfin, il s’avère difficile de quitter un tel appartement : on perd alors un tiers de son prix. De plus, théoriquement, on ne peut le léguer en héritage…

Nous déconseillons donc très fortement une telle option.

 

2/ Les appartements « classiques »

Le vrai grand problème est que nombre d’entre nous ne considéreront qu’un appartement à Jérusalem. C’est bien, mais encore faut-il pouvoir se le permettre ! L’immobilier à Jérusalem est très cher, justement du fait de cette envie commune à de nombreuses familles d’y habiter.

Or, il existe bien des villes et des agglomérations à des prix plus raisonnables : de Netivoth et Ofakim dans le Sud, jusqu’à Tsfat ou Tibériade dans le Nord, partout, de nouveaux quartiers sont lancés, et les tarifs peuvent y être plus qu’attrayants. Nous pouvons vous aider à trouver des contacts dans toutes les villes du pays..

Souvent, le public préfère des appartements en construction. Moins chers, ils présentent en plus l’avantage d’être pimpants et neufs. Il faut tout de même penser que quelques années peuvent s’écouler avant la livraison de l’appartement – et il suffit de tensions sur le plan sécuritaire, que D’ nous en préserve, pour que les ouvriers ne puissent pas se rendre sur le chantier, ce qui retarde évidemment la possibilité d’accéder à la nouvelle demeure. Or, là, il n’y a rien à faire pour l’accélérer…

Il faut savoir, quand on rentre dans de tels projets, exiger de grandes garanties – en particulier pour le suivi d’une banque (« ‘arvouth banqaïth »).

 

D’un autre côté, dans certaines villes, les appartements anciens peuvent être intéressants. Alors, avec un minimum d’investissement, on peut y réaliser des transformations qui en font des biens agréables.

Notons que, quand on se tourne vers un appartement déjà existant, il faut évidemment un avocat pour conclure l’affaire – lequel spécialiste devra vous garantir que le bien est réglementairement inscrit au « Tabou » (cadastre), et ne présente aucun défaut (ordre de destruction municipal, hypothèque bancaire, ou autre). C’est essentiel !

 

La mentalité française n’est certes pas habituée à effectuer un achat d’appartement. Pourtant, c’est le système mis en place dans le pays (d’autant plus que, contrairement à l’Europe, on ne trouve pas d’appartements anciens à louer).

Par contre, la grande question, pour nombre d’entre nous, reste celle du choix de la ville et du quartier…

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