Protestation contre un article du Point

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Le BNVCA dénonce l’article du Point qui verse des larmes pour les palestiniens incommodés par les gaz lacrymogènes et décrète dans la foulée la Cisjordanie terre palestinienne.

Le BNVCA dénonce l’article du Point qui témoigne d’une compassion extrême pour les palestiniens victimes de gaz lacrymogènes sans mentionner les pierres qu’ils jettent pour tuer et les milliers de pneus brûlés aux fumées noires destinées à intoxiquer les populations civiles israéliennes.

Le BNVCA s’étonne qu’à l’heure où la recrudescence de l’antisémitisme est visible, à l’heure où chaque jour de nouvelles instrumentalisations des symboles de la Shoah viennent heurter le devoir de mémoire, un article publié le 23 juillet par le Point développe la souffrance des palestiniens « victimes de gaz lacrymogènes ». Pas un mot de l’enfer que vivent les populations civiles israéliennes : des pierres jetées à l’aveugle sur des bus, des voitures ou des bébés, pas un mot des milliers de pneus brûlés, 80 000 pneus !, avec leurs fumées hautement toxiques. Le Point y avait consacré un article parlant d’un ton badin de ces pneus brûlés jours après jour par des jeunes désœuvrés. Il est vrai que l’article du 23 juillet se termine par une condamnation sans appel. En effet, ignorant que l’appellation officielle est celle de « territoires disputés » qui doivent faire l’objet de négociations de paix, l’article désigne ces territoires comme suit : « La Cisjordanie est un territoire palestinien occupé depuis 1967 » illégalement par Israël. Nous ne ferons pas l’affront de rappeler que les villes autour de l’avant-poste d’Eviatar s’appellent Hévron ou Beth El, ni que cette région s’appelle les monts de Judée. Trop compliqué aussi de rappeler que si ce lieu a été choisi c’est à la mémoire du jeune père de cinq enfants Eviatar Borovsky poignardé par un palestinien alors qu’il attendait l’autobus. De surcroît, l’Etat hébreu a suspendu l’installation des nouveaux habitants d’Eviatar à une décision de justice et les habitants se sont retirés, conformément au respect dû à la loi d’un Etat démocratique. Nous ne rappellerons pas non plus que la Palestine portait le nom de Palestine mandataire sous mandat britannique, que ceux qui qui détenaient un passeport palestinien étaient aussi des Juifs comme Golda Meïr et que le drapeau de la Palestine mandataire porte une belle étoile de David. Inutile de remonter à la Bible, ou à Chateaubriand ou à l’une des centaines de traces archéologiques, il suffit de prendre en compte ce que furent les accords de San Remo, puis la Déclaration Balfour et le vote des Nations Unies ainsi que tous les rapports de l’ONU pourtant si peu favorables à l’Etat juif, rappelant le caractère non définitif des frontières d’Israël.

On aurait attendu que le journaliste rapporte des faits et non pas ses états d’âme, mais manifestement, le Point, reprenant un communiqué de l’AFP, se range aux côtés de l’adjoint au maire de Beita, M. Moussa Hamayel comme le Board de Ben & Jerry décidant de se ranger aux injonctions de boycott, ou le judoka algérien qui a déclaré forfait pour ne pas risquer des serrer la main au judoka israélien, le Point a trempé sa plume dans une encre aux couleurs de l’antisionisme et de l’antisémitisme.

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