Un journaliste de Gauche contre les manifestations : « Ce n’est pas la démocratie ! »

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Le journaliste Avri Gilad (notre photo – Wikipédia) se prononce contre la poursuite des manifestations de gauche : « Ce n’est pas possible que maintenant, à chaque fois qu’un gouvernement se forme ici ou là, la vie soit définitivement perturbée ».

Hidabrouth

L’homme des médias Avri Gilad, appelle à la fin des manifestations de gauche contre la réforme juridique, qui perturbent la vie des citoyens.

Dans sa chronique hebdomadaire d’Israel Hayom, Gilad a écrit qu’il avait vu des photos des récentes manifestations du week-end dernier : « A Tel-Aviv, on a vu beaucoup de drapeaux palestiniens, à Haïfa, un manifestant juif portait une pancarte avec les photos des enfants tués à Gaza – ses mains trempées dans le rouge. J’ai trouvé étrange qu’aucun des manifestants n’ait dit quelque chose contre les représentants de la cause palestinienne. Ils n’ont pas été désavoués, ils n’ont pas été isolés, ils n’ont pas été expulsés.

« L’extrême gauche, qui n’arrive pas à s’acheter une place dans le cœur du peuple, se pare des protestations contre la réforme judiciaire, qui se sont beaucoup affaiblies car il n’y aura probablement plus de réforme », a ajouté Gilad. Selon lui, « il y a un phénomène en Israël de se laisser influencer par les manifestations, des deux côtés. Dès le moment où les manifestations sont lancées, elles ne se relâchent pas, chaque semaine, parfois chaque jour, jusqu’à ce que l’objet de la manifestation soit épuisé, tout comme l’ensemble du public qui doit supporter les effets secondaires de la manifestation – barrages routiers, bruit, faux emploi des forces de police, etc. »

« Je dis – ‘halas (mot en arabe : cela suffit). Les objectifs ont-ils été atteints ? Ce n’est pas le moment de trouver des objectifs supplémentaires pour entretenir le feu. Laissez nous respirer. Une manifestation est un outil démocratique important, mais même cela a une mesure. Quand il y a un manifestation chaque semaine avec un ordre du jour changeant, aucun objectif n’est atteint, le pouvoir politique ne se construit pas, le gouvernement s’y habitue et devient indifférent, et les seuls à en pâtir sont les usagers de la route. »

« Ce n’est pas possible que maintenant, à chaque fois qu’un gouvernement est formé ici ou là, la vie soit définitivement perturbée. Ce n’est pas la démocratie, c’est la destruction de la vie civile. Allez, rassemblez-vous, travaillez, créez un front politique qui fonctionne. Perturbant le fonctionnement des autres ne sera jamais payant sur le long terme, vous ne ferez que rendre la vie misérable », a conclu Gilad.

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