Elle est kaplaniste (manifestants de la place Kaplan à Tel Aviv), son père était un professeur laïc et athée, et il a été hospitalisé dans la même chambre que le jeune tsaddik R’ ‘Haim Yits’hak Leibowitz zal (notre photo). La semaine dernière, elle a assisté au mariage de sa sœur et a publié un post émouvant qui a suscité un grand Kiddouch HaChem.
Be’hadré ‘Harédim
L’année dernière, l’importante figure du mouvement, connue sous le nom de « le Yenouka de Breslev », r. ‘Haim Yits’hak Leibowitz zal, un ‘hassid de Gour, est décédée. Il était profondément attaché à son maître, rabbi Nahman de Breslev zatsal. R’ ‘Haim Yits’hak, qui n’avait que 22 ans à sa mort, a été une immense source d’inspiration pour tous les malades du service oncologique de l’hôpital Sha’aré Tzédek à Jérusalem.
De nombreux récits émouvants ont été publiés concernant les rapprochements et les discussions sur la foi qu’il a eues avec des patients laïques.
L’un de ces patients, un professeur athée respecté, Nathan Guber, a été hospitalisé avec lui, et lorsque tous deux en étaient à leurs dernierrs jours, ils ont mené des discussions sur la foi. R’ ‘Haim Yits’hak zal est même parvenu à pousser ce professeur à mettre les tefilinnes pour la première fois de sa vie, quelques heures avant son décès.
Sa fille, Tami Baram Litvak, une kaplaniste de gauche, a publié un post émouvant après avoir assisté au mariage de la sœur de r. ‘Haim Yits’hak zal la semaine dernière.
Voici ce qu’elle a écrit :
« Dans la salle des femmes, juste avant que la mariée ne soit appelée sous la houppa, toutes pleuraient. À ma grande surprise, moi aussi, une larme a coulé. Presque un an auparavant, lorsque mon cher père était allongé à l’hôpital Sha’aré Tzédek sur son lit de mort, à côté de lui, un jeune ‘hassid de Gour, très malade mais d’une foi intense, reposait également. Quelques mois avant cela, mon père m’avait dit qu’il serait heureux de trouver D’ avant sa mort. Je lui ai demandé comment je pouvais l’aider à le faire, mais il n’a pas su répondre. Mon père se considérait, par ses propres mots, comme un laïc triste. Il avait toujours ce sentiment de manque, cette déception. »
« Puis, là-bas à l’hôpital, alors qu’ils étaient tous deux allongés, souffrants et confrontés à la dure réalité physique de leurs corps, mon père et ce jeune ‘hassid ont partagé ensemble des discussions sur l’infini et le sublime, ils se sont enthousiasmés, ont débattu, ont tremblé et ont prié. »
« Je ne sais pas si mon père a trouvé D’, mais juste avant qu’on ne l’endorme, une anesthésie dont il ne se réveillerait pas, j’ai couru vers eux et leur ai demandé : ‘Venez prier avec mon père’. Je pensais qu’il serait plus calme avant de se laisser endormir. Et c’est ce qui s’est passé. Je ne sais pas s’il a trouvé, mais j’espère que oui. »
« Ils sont venus à notre Chiva’ (semaine de deuil). Le jour où nous avons quitté la notre, nous avons couru à la leur. Nos âmes se sont liées. »
Elle a conclu son post en disant :
« Dans cette année marquée par l’escalade des divisions, par la colère (justifiée), par les tribus se formant, il m’est difficile de conclure cette histoire – et peut-être que ce n’est pas nécessaire. »
Le post émouvant a suscité un immense écho et a entraîné un grand Kiddouch HaChem.