Ali Shaaban, un influenceur arabe israélien bien connu sur les réseaux sociaux, a réagi dans une vidéo récente aux accusations formulées par plusieurs internautes, qui lui reprochaient son silence face à la souffrance des enfants de Gaza.
Ali Shaaban, un influenceur arabe israélien bien connu sur les réseaux sociaux, a réagi dans une vidéo récente aux accusations formulées par plusieurs internautes, qui lui reprochaient son silence face à la souffrance des enfants de Gaza. Dans cette déclaration publiée sur son compte Instagram, Shaaban affirme qu’il ne se tait pas, mais qu’il choisit de dire la vérité – même lorsqu’elle dérange.
« Vous continuez à me demander dans les commentaires pourquoi je ne parle pas de la souffrance des enfants de Gaza », entame-t-il. « Parlons donc de leur souffrance. Tout d’abord, je n’ai jamais nié que les enfants de Gaza souffrent, qu’ils sont innocents, et qu’ils ne sont pas responsables du massacre du 7 octobre. Mais je n’oublie pas non plus que leur souffrance ne date pas seulement de la guerre… »
Shaaban poursuit en dénonçant le rôle central du Hamas dans les conditions de vie catastrophiques à Gaza : « Ils souffrent des restrictions que le Hamas leur impose depuis leur naissance. Ils souffrent de voir leurs écoles transformées en entrepôts d’armes, leurs maisons en boucliers humains. Ils subissent une éducation qui leur apprend que devenir martyr est plus important que l’enfance, et que le meurtre est la voie vers le paradis. Ils sont exposés à une propagande qui leur inculque que tous les Juifs sont des monstres, et que le sang est la seule solution. »
L’influenceur met ensuite en cause les choix stratégiques de la direction du Hamas, qu’il accuse d’abandonner sa population : « Les enfants de Gaza n’ont ni abris, ni espoir – non pas parce qu’Israël le veut ainsi, mais parce que leurs dirigeants ont préféré les missiles aux infrastructures, les tunnels aux hôpitaux et aux écoles. Ils souffrent parce que leurs chefs protègent leurs propres enfants à l’étranger, dans des maisons sécurisées, pendant qu’ils envoient les enfants des autres mourir au nom de la “résistance”. »
En conclusion, Ali Shaaban répond à ses détracteurs : « Vous m’accusez de ne pas parler de la souffrance des enfants de Gaza ? Je le fais. Mais parfois, la vérité fait mal – et vous ne voulez simplement pas l’entendre. Car quand je parle d’eux, je parle de leur droit à vivre, pas à mourir. Du droit d’apprendre à aimer, pas à haïr. Et du droit d’avoir des dirigeants qui les protègent, et non qui les exploitent. Réfléchissez-y un instant. Cela mérite d’être pensé. »