Tsahal sauve des collaborateurs palestiniens à Gaza

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Gaza : Tsahal sauve des alliés palestiniens blessés sous les décombres
Dans un épisode inédit et discret du conflit israélo-palestinien, l’armée israélienne a récemment mené une opération de sauvetage visant à extraire plusieurs collaborateurs palestiniens coincés sous les ruines d’un immeuble effondré dans le sud de la bande de Gaza. L’incident, survenu il y a quelques semaines, a été révélé par la chaîne publique israélienne Kan News.

Ces Palestiniens, opérant dans la région sous supervision israélienne, participaient à une mission de perquisition à l’intérieur d’un bâtiment ciblé. Déployés sur place dans le cadre d’une coopération tactique avec Tsahal, ils ont été piégés lors de l’effondrement soudain de la structure. Rapidement, des soldats israéliens ont été envoyés pour leur venir en aide.

Une opération de sauvetage sous haute tension

Parmi les blessés, l’un nécessitait une assistance médicale urgente. L’armée a donc mobilisé un hélicoptère, à bord duquel se trouvaient des membres de l’unité d’élite Commando 669 spécialisée dans les évacuations médicales en zone de combat, ainsi qu’un médecin militaire. Ce dernier a stabilisé le blessé avant qu’il ne soit transporté vers un hôpital israélien dans le sud du pays pour y recevoir des soins.

Cette intervention souligne l’engagement de l’État hébreu à protéger les Palestiniens qui collaborent activement avec ses forces armées, souvent au péril de leur vie. Ces individus, opposés au Hamas, effectuent régulièrement des missions de terrain telles que la sécurisation des convois humanitaires, la reconnaissance de bâtiments suspects ou encore la transmission de renseignements.

Le groupe de Yasser Abu Shabab : un partenaire discret
Le cas le plus emblématique de cette collaboration est celui du groupe dirigé par Yasser Abu Shabab. Actif principalement dans la zone de Rafah, ce réseau palestinien anti-Hamas a reçu le soutien direct d’Israël, y compris sous forme d’armement. Des fusils d’assaut de type Kalachnikov leur ont été livrés, afin de renforcer leur capacité d’autodéfense face aux forces du Hamas.

Ces livraisons d’armes, rapportées il y a un mois également par Kan News, ont été autorisées personnellement par le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Fait notable, cette décision a été prise sans en référer au Cabinet, signe du caractère hautement confidentiel de l’opération.

Une alliance pragmatique
Cette coopération souterraine entre Tsahal et certains groupes palestiniens constitue une facette peu médiatisée du conflit. Elle témoigne d’un pragmatisme opérationnel dans un contexte où certaines factions locales, opposées au Hamas, voient dans l’aide israélienne une opportunité de survie et de contre-pouvoir. En retour, Israël bénéficie de relais humains en territoire hostile, capables de fournir des renseignements précieux ou d’effectuer des opérations ciblées.

Mais cette alliance n’est pas sans risques. Pour ces Palestiniens, coopérer avec Israël expose non seulement à des représailles du Hamas, mais aussi à une marginalisation sociale au sein de leur propre communauté. Pour l’armée israélienne, l’enjeu est double : maintenir la confidentialité des opérations tout en assurant la sécurité de ces agents locaux.

Un soutien qui va au-delà du militaire
L’opération de sauvetage récemment menée montre que l’engagement israélien envers ces collaborateurs ne se limite pas à un appui logistique ou militaire. Il inclut également une assistance médicale, un transport sécurisé et parfois, une évacuation vers Israël en cas de danger immédiat. Ce soutien complet contraste avec l’image souvent réduite à la confrontation armée, et met en lumière une politique de terrain bien plus nuancée.

Dans un climat régional instable, ces missions illustrent la complexité des alliances locales et le rôle stratégique que jouent certains groupes palestiniens dans les opérations de Tsahal à Gaza. Si la coopération reste officieuse, ses effets sont bien réels – pour les Israéliens comme pour leurs alliés palestiniens.

Jforum.fr

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