Les États-Unis vont quitter l’agence des Nations unies pour la culture et l’éducation, alias l’UNESCO. Le président Donald Trump continue de retirer son pays d’institutions internationales qu’il critique depuis longtemps.
Une décision cohérente face à une organisation qui, depuis trop longtemps, nie ou efface systématiquement les liens historiques entre le peuple juif et ses lieux saints.
• Cette même UNESCO refuse de désigner Jérusalem comme ayant un lien juif millénaire, en évitant soigneusement d’utiliser les termes « Mont du Temple » ou « Mur des Lamentations », Judée Samarie, préférant des appellations exclusivement islamiques.
• En 1974, l’UNESCO a suspendu Israël de ses programmes de coopération pour des « transformations illégales » à Jérusalem suspension maintenue pendant des années.
• Elle a aussi adopté des résolutions refusant de reconnaître des sites comme le Tombeau de Rachel ou le Tombeau des Patriarches comme lieux saints juifs, les désignant uniquement par leurs noms musulmans.
• Et que dire de son silence assourdissant face aux manuels scolaires à Gaza, qui appellent ouvertement à la haine, à la violence et même au meurtre de Juifs ? Jamais l’UNESCO ne s’en est réellement inquiétée, malgré sa mission éducative.
Le New York Post cite un responsable de la Maison-Blanche qui évoque une institution trop « woke ». « La poursuite de la participation des États-Unis à l’UNESCO n’est pas dans l’intérêt national », a déclaré dans un communiqué la porte-parole du département d’État, Tammy Bruce, estimant que l’agence fait preuve de parti pris contre Israël et promeut des causes « clivantes ».
« L’UNESCO s’emploie à promouvoir des causes sociales et culturelles clivantes » et défend « une feuille de route idéologique et mondialiste pour le développement international, en contradiction avec notre politique étrangère America First (l’Amérique d’abord) », a-t-elle argumenté dans un communiqué.
« La décision de l’UNESCO d’admettre l’État de Palestine comme État membre est hautement problématique, contraire à la politique des États-Unis, et a contribué à la prolifération de discours hostiles à Israël au sein de l’organisation », a ajouté Tammy Bruce.
Ce décret visait aussi à « passer en revue l’implication américaine dans l’Unesco », en raison de son « biais antiaméricain », selon un proche conseiller du président.
Cet examen a été mené par le secrétaire d’État américain Marco Rubio, en coordination avec l’ambassadrice par intérim des États-Unis auprès des Nations unies Dorothy Shea.
Les États-Unis avaient réintégré l’Unesco en 2023 après une absence de quatre ans et demi, à la suite de la décision de Donald Trump en 2017 de quitter l’organisation, à l’époque accusée d’une gestion dispendieuse mais aussi déjà de faire preuve d’un biais anti-israélien.
Et maintenant, une question logique se pose : à quand un retrait sérieux des États-Unis de l’ONU, l’Organisation des nations unies quand elle devient à son tour un théâtre de condamnations unilatérales, politisées et injustes envers Israël.