Netanyahou : Israël a toujours autorisé une aide minimale à Gaza

0
19

Netanyahou dénonce les accusations de l’ONU sur Gaza
Depuis la base aérienne de Ramon (notre photo), le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a vivement critiqué les récentes déclarations de l’Organisation des Nations unies concernant l’accès humanitaire à la bande de Gaza. Selon lui, les accusations selon lesquelles Israël empêcherait l’entrée de l’aide sont infondées et relèvent d’une campagne de désinformation.

Aide humanitaire : « Il n’y a plus d’excuses »

Lors de son intervention, Netanyahou a affirmé qu’Israël a, depuis le début du conflit, autorisé un flux minimal mais constant d’aide humanitaire vers Gaza. Il insiste sur le fait que des routes sécurisées ont toujours existé pour acheminer cette aide, et que cette réalité est désormais « officielle », mettant fin aux « excuses » utilisées par certains pour accuser l’État hébreu de blocage.

« L’ONU construit un mensonge », a-t-il affirmé avec fermeté, accusant l’organisation internationale d’alimenter une image faussée de la situation. Il a souligné que cette désinformation détourne l’attention des véritables enjeux, notamment la lutte contre le Hamas et la libération des otages israéliens toujours détenus à Gaza.

Une guerre poursuivie jusqu’à la victoire

Netanyahou a également réaffirmé la détermination d’Israël à poursuivre ses opérations militaires tant que les objectifs fixés ne seront pas atteints : l’éradication du Hamas et la libération des otages. « Nous continuerons à nous battre jusqu’à la victoire complète », a-t-il déclaré, évoquant une stratégie à la fois militaire et diplomatique.

Il s’est montré résolument confiant dans l’issue du conflit, estimant que la pression exercée sur le terrain, combinée aux efforts de négociation, permettra d’atteindre les résultats escomptés.

Avertissements adressés à l’Iran
En marge de cette visite, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a adressé un message menaçant au guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei. Dans une déclaration sans détour, il a mis en garde Téhéran contre toute provocation supplémentaire à l’égard d’Israël.

« Si vous continuez à nous menacer, notre bras long frappera à nouveau. Cette fois, ce sera personnel », a prévenu Katz, suggérant que des représailles directes contre les dirigeants iraniens ne sont pas exclues. Ce ton martial reflète l’intensification des tensions régionales, dans un contexte de guerre prolongée et de menaces croissantes contre Israël.

Les critiques américaines contre l’ONU et le Hamas

La polémique autour de l’aide humanitaire a aussi trouvé un écho de l’autre côté de l’Atlantique. Mike Huckabee, ancien gouverneur et ambassadeur américain, a critiqué l’ONU, certains médias comme le New York Times, et le Hamas. Il les accuse de diffuser des récits erronés ayant contribué à l’échec des négociations de cessez-le-feu.

Dans une série de messages publiés sur les réseaux sociaux, Huckabee a défendu la méthode de livraison d’aide via le GHF (Gaza Humanitarian Foundation), qu’il juge sûre et efficace. Il a dénoncé les tentatives du Hamas de bloquer ce mécanisme, estimant que le groupe islamiste préfère garder la mainmise sur les ressources, plutôt que de permettre une distribution transparente et équitable.

Avec une touche d’ironie provocante, Huckabee a comparé la prétendue conversion humanitaire du Hamas à un scénario absurde : « Et Jeffrey Dahmer était un grand chef », a-t-il lancé, pointant du doigt ce qu’il considère comme une hypocrisie flagrante.

Un débat qui divise

Cette nouvelle sortie de Netanyahou intervient dans un climat tendu, alors que la communauté internationale reste partagée sur la gestion de la crise humanitaire à Gaza. Tandis que certains dénoncent les conséquences dramatiques de la guerre sur les civils, d’autres soutiennent la position israélienne qui affirme maintenir un équilibre entre sécurité et obligations humanitaires.

Le débat autour de l’aide à Gaza dépasse désormais la seule question logistique. Il s’inscrit dans une lutte plus large de communication et de légitimité, où chaque camp tente de faire entendre sa version des faits, et d’imposer son récit à l’opinion publique mondiale.

Jforum.fr

Aucun commentaire

Laisser un commentaire