Serait-ce pour une raison de Halakha ? Nous ne le pensons pas : la règle générale est que si une personne se lève pour nous tuer, nous devons riposter et le descendre. Tellement clair !
Cela est vrai dans tous les cas : n’oublions pas que la plupart de ces terroristes risquent fort d’être libérés un jour ou l’autre – au taux de 1000 pour un simple soldat, comme cela fut le cas voici quelques années, et leur danger redouble…
Alors, pourquoi cette opposition ?
A ce qu’en dit leur journal, le Yated Nééman, la décision provient, tout naturellement, de l’un des principaux rabbanim du monde orthodoxe actuel, le rav Dov Landau. Il admet que la Cour suprême, connue pour ses positions extrémistes de Gauche, humanitaires et faiblardes, ne pourra que s’opposer à une telle loi. Or la discussion-même est dangereuse, parce qu’elle va à coup sûr engendre une nouvelle dose de haine contre Israël dans le monde. En conséquence, nous ne pouvons pas appuyer ce dépot de projet de loi, parce qu’il risque de mettre en danger des individus juifs partout, et qu’à la fin elle sera annulée par le grand patronnage local, la Cour suprême.
Clair.
Cette décision n’a toutefois pas plue aux dirigeants de certains regroupements politiques qui sont derrière cette proposition de loi, Avigdor Liberman et Ben Gvir. Ils s’en sont pris aux partis orthodoxes (contre lesquels ils ne cessent d’oeuvrer, de toute manière, faisant reposer partiellement, voir totalement, leur « programme électoral » sur ce point précis, prends-toi en aux orthodoxes, et gagne les élections !).
Le député Ya’akov Ascher a répondu à Liberman : « Tu as déjà parlé de nous jeter dans la fosses des ordures, tu nous as traité de talibannes, de regroupement infidèle, tu as proposé de nous interdire d’aller voter, etc, etc. Jusqu’où vas-tu aller ? Jusqu’à parler de pendre les orthodoxes à la potence ? Je n’en serai pas surpris… »
Ajoutons que la loi a été pour l’instant accepté en première lecture.



























