Le député Meir Habib s’est adressé au président français Emmanuel Macron après ses remarques sur Israël. Le député a été en contact direct avec le président et le président Macron a ensuite expliqué que ses propos n’avaient pas été compris comme il l’entendait et est revenu lors d’une conversation avec le président Herzog sur le droit d’Israël à se défendre.
Be’hadré ‘Harédim – Yanky Farber
Le député français Meir Habib s’est adressé au président français Emmanuel Macron après ses déclarations du week-end concernant l’activité de Tsahal à Gaza, les paroles du président selon lesquelles Israël « tuait des enfants » ont attiré beaucoup d’attention en France et en Israël. Il a été en contact direct avec le président à ce sujet et plus tard, le président Macron a expliqué que ses paroles ont été mal comprises et il a réitéré lors d’une conversation avec le président Herzog le droit d’Israël à se défendre.
Habib s’est adressé au président Macron : « Non, Monsieur le Président Emmanuel Macron, Israël ne bombarde pas les enfants, les femmes et les personnes âgées, Israël est simplement en guerre, il combat la barbarie du Hamas qui a commis des crimes contre l’humanité, crimes qui ont été passés au crible en ma présence et que vous avez vu de vos propres yeux lors de votre rencontre avec le Premier ministre Netanyahou dans son bureau. Israël respecte les lois de la guerre, Israël se défend après le plus terrible pogrom de son histoire. 1200 morts ! dont 40 Français. Cela équivaut à 12 000 morts ici en France. »
Habib poursuit : « 241 otages dont 8 français, 8 citoyens dont vous êtes le président, au moment d’écrire ces lignes, ils sont à trente mètres sous terre, des bébés, des survivants de la Shoah, des femmes, comment réagirait la France si des barbares tuaient des femmes, des enfants, des personnes âgées comme ça. Avec une cruauté si terrible ? Oui, c’est vrai que parfois des civils sont tués. C’est ce qui arrive en temps de guerre, Monsieur le Président ! Mais c’est la seule responsabilité de ces barbares. Ils trouvent refuge dans des bâtiments civils et installent leurs quartiers généraux sous les hôpitaux et les écoles. Au contraire, Israël crée des couloirs humanitaires et accompagne, au péril de ses soldats, des civils palestiniens au sud de Gaza pour les protéger du Hamas qui veut les massacrer. Quelqu’un aurait-il osé demander La France pour un cessez-le-feu après les attentats du 13 novembre ? »
À la fin, il écrit : « Les Alliés, y compris les Forces françaises libres, n’ont-ils pas bombardé Dresde et Berlin pour éliminer le nazisme et tuer Hitler. Cela a causé près de cent mille victimes civiles ? Vous vous en souvenez en 2015, dans notre guerre contre l’EI, la coalition internationale dirigée par la France a causé au moins 15 000 morts civils à Barakah et Mossoul. La guerre est parfois un mal nécessaire. Monsieur le Président, j’ai fait partie de votre délégation lors de votre visite en Israël il y a trois semaines : vous avez eu des propos très forts en soutien à la démocratie israélienne attaqué. Vous avez déclaré qu’Israël a le droit de se défendre. Vous avez même proposé une coalition internationale contre le Hamas sur le modèle de la coalition de 2015 contre l’EI. Malheureusement, vos derniers mots sont utilisés par les membres d’un parti qui prône le terrorisme et le Hamas en niant la réalité. »
Que fera la France quand il lui arrivera ce qui est arrivé en Israël ? Faire défiler des bougies et des nounours !