Deux chauffeurs de camions transportant de « l’aide humanitaire » ont été arrêtés puis relâchés, soupçonnés d’avoir tenté de faire passer des marchandises interdites sous couvert d’aide humanitaire. Les camions contenaient d’importantes quantités de tabac et de cigarettes destinées à la contrebande vers Gaza, pour une valeur de plusieurs centaines de milliers de shekels. Les véhicules sont encore en cours d’examen.
JDN – Israël Zeev Leventhal
Les chauffeurs des camions censés livrer de « l’aide humanitaire » se sont déjà révélés, à plusieurs reprises, être des terroristes déguisés ; certains ont même été arrêtés par le Shin Bet. Ce lundi matin, il a été révélé que la semaine dernière, deux camions arrivés au passage de Kissoufim, soi-disant pour transporter de l’aide humanitaire à Gaza, ont en réalité été interceptés.
Lors de l’inspection, il est apparu qu’ils transportaient des marchandises interdites à l’acheminement vers Gaza, dissimulées sous prétexte d’aide humanitaire. Les deux chauffeurs, habitants de Dabouriya et Zarzir, ont été arrêtés par la police du district sud. Les camions ont été transférés pour inspection aux services des douanes.
L’examen a révélé qu’ils contenaient de très grandes quantités de produits du tabac et de cigarettes, d’une valeur estimée à plusieurs centaines de milliers de shekels. À noter que la valeur des cigarettes est des dizaines de fois plus élevée dans la bande de Gaza.
Dans un communiqué conjoint, la police et l’Autorité des impôts ont indiqué que le contenu des camions est toujours en cours de vérification par les unités spécialisées des douanes.
De manière surprenante, les suspects arrêtés pour interrogatoire ont ensuite été libérés sous conditions restrictives. La police explique que cette libération a été faite afin de permettre la poursuite de l’enquête conjointe avec l’Autorité des impôts.
Problèmes liés à l’aide humanitaire parachutée
L’acheminement de l’aide vers Gaza se fait récemment aussi par voie aérienne, au moyen de palettes parachutées directement dans la bande par des pays étrangers, sans aucun contrôle préalable, même formel, des autorités de sécurité.
Interrogé par JDN, le bureau du Premier ministre a répondu qu’il existe une coordination entre Israël et les pays étrangers qui parachutent cette aide.
Mais, au-delà du problème posé par l’entrée de l’aide humanitaire sans aucun contrôle, la présence d’avions étrangers au-dessus de Gaza leur permet de réaliser des prises de vue aériennes de grande qualité, qui peuvent ensuite tomber entre les mains du Hamas. Une partie de ces images a déjà été publiée sur les réseaux sociaux par les pays participant à ces largages.
