Année du Nom divin, année du Jugement des nations

Par Serge Siksik, Mabatim,
Je veux aujourd’hui porter mon regard sur un nombre. Non pas un chiffre isolé, mais un nombre entier, riche de mémoire et de signification : 5786.
Ce nombre, écrit avec quatre chiffres, n’est pas une formule abstraite de calendrier. Il porte en lui près de six millénaires d’histoire, de combats, de larmes et d’espérance.
5786, c’est le temps juif qui continue de se dérouler, inlassablement, au milieu des tempêtes du monde.
C’est le rappel que notre Histoire n’est pas soluble dans celles des autres nations, qu’elle s’inscrit dans une continuité où le passé éclaire l’avenir.
Regarder ce nombre, c’est mesurer à la fois la fragilité et la force d’un peuple :
– fragilité, parce que chaque siècle a charrié son lot de persécutions ;
– force, parce qu’aucune puissance n’a réussi à effacer ni ce peuple ni son calendrier.
5786 est ainsi bien plus qu’une date : c’est une proclamation d’existence, une manière de dire « nous sommes encore là ! »
Mais la tradition nous enseigne de rester attentifs aux signes que D’ place dans l’Histoire. Rien n’est fortuit.
L’année juive 5786 commence avec un chiffre qui parle de lui-même :
en guimatria simple, (5+7+8+6) = 26, valeur du Nom ineffable de D’, Youd Ké Vav Ké.
Ce n’est pas un jeu de chiffres : c’est une clé. Cette année portera le sceau du Jugement divin.
Le Maharal de Prague commente : « Le peuple d’Israël est jugé en premier, avant les autres nations, car les âmes d’Israel sont d’essence royale. De même qu’un roi est jugé séparément par respect, Israël passe en jugement avant le monde entier » (Roch Hachana 8b).
Mais les nations, elles aussi, comparaissent. Leur verdict dépend de leur attitude envers Israël.
Le 22 septembre : la folie d’un petit homme
Et voici que, par une ironie que j’accueille avec un sourire, le 22 septembre 2025, veille de Roch Hachana, quand toute l’humanité passe en jugement – l’ONU se prépare à voter la reconnaissance d’un « État palestinien ».
Macron, dans son orgueil et sa suffisance, a choisi de mettre la France en première ligne de cette mascarade, et d’en être le moteur. Nouveau combat de l’occident pour tenter d’effacer le peuple juif.
Il fallait bien qu’un homme de cette démesure, de cette arrogance et de cet aveuglement choisisse ce jour-là.
Macron, ce président insignifiant à l’échelle de l’Histoire, qui a déjà détruit la France sur tous les plans – économique, sécuritaire, diplomatique – s’imagine assez puissant pour faire tomber Israël et les Juifs.
Mais ce nain politique, à peine Gaulois, n’imagine pas que le ciel va lui tomber sur la tête.
Et qu’on ose parler d’« État palestinien » relève de la pure falsification.
Ni histoire commune, ni langue, ni culture unifiée : seulement une construction idéologique, créée pour nier Israël.
Macron consacre son énergie à fabriquer une Palestine imaginaire, alors que la France réelle s’est vendue corps et âme pour rembourser sa dette abyssale.
La France cédée à crédit
À cette banqueroute morale s’ajoute un effondrement matériel. Car depuis qu’il était ministre de l’Économie en 2012 jusqu’à ses deux quinquennats, Macron a multiplié par deux la dette française, passée de 1 800 à plus de 3 300 milliards d’euros.
Oui, ce Qatar qui investit nos stades, nos avenues, nos hôtels de luxe, et qui, demain, pourra brandir la tour Eiffel comme gage.
Le même Qatar qui soutient le Hamas et l’Iran !
La France, jadis libre et fière, est désormais tenue à la gorge par ses financiers et terroristes étrangers.
Comment un pays qui a aliéné sa souveraineté économique pourrait-il prétendre donner des leçons à Israël ?
Depuis le 7 octobre, l’Occident a montré son vrai visage.
– Au lieu de condamner le Hamas, il a multiplié les sermons contre Israël.
– Au lieu de défendre la démocratie agressée, il a exigé la « retenue » de la victime.
– Toujours le même scénario : l’Europe encense Auschwitz mais méprise Jérusalem.
– Elle aime les Juifs morts, jamais les Juifs vivants.
Qu’elle s’en souvienne :
À Rosh Hashana, ce n’est pas Israël qui est dans le box des accusés. Ce sont les nations qui se dressent contre lui qui comparaissent. Et l’Occident, cette année, sera scruté et mis en balance.
Macron : fossoyeur et promoteur de l’islamisation
Macron incarne cette débâcle dans toute sa crudité. Procureur obsessionnel d’Israël, mais aussi promoteur acharné de l’islamisation de la France.
Immigration massive, concessions aux islamistes, effacement progressif de l’identité nationale :il a suicidé son propre pays.
Le 22 septembre, croyant condamner Israël, il ne fera qu’achever son œuvre : enterrer la France avec lui.
5786 : bénédiction ou glaive
5786, année du 26 et du méta-naturel par le 8 (2+6), portera son verdict :
– bénédiction pour qui bénit Israël,
– glaive pour qui pactise avec ses ennemis.
Comme le disent nos textes, « À Rosh Hashana, toutes les créatures passent devant le juge suprême comme bnei maron : moutons fragiles sous la houlette du berger ou soldats fiers et rassemblés en rangs.
Les nations qui persistent à accuser le peuple juif seront jugées, Israël survivra.
Et Macron, ce président orgueilleux et insignifiant, découvrira que son arrogance l’a mené à sa propre fin. SS

Serge Siksik, MABATIM.INFO