Annulation des visas d’élus français par Israël : Paris dénonce une mesure dommageable pour les relations bilatérales
Paris a officiellement réagi après l’annulation par les autorités israéliennes des visas de 27 élus français issus de la gauche qui devaient se rendre en Israël et les territoires palestiniens la semaine dernière.
« Cette mesure est à la fois regrettable et contre-productive, risquant de porter atteinte aux relations franco-israéliennes. Les accusations publiques de l’ambassade d’Israël en France, qui impliquent un lien possible entre ces associations et des organisations terroristes, sont inacceptables », a réagi le Quai d’Orsay lors d’un point presse.
Israël justifie cette décision par une législation permettant d’interdire l’accès au territoire à toute personne susceptible de mener des actions hostiles envers l’État hébreu. L’ambassade israélienne à Paris a clarifié sa position lundi dans un communiqué officiel : aucun représentant lié au Réseau de Coopération Décentralisée pour la Palestine ou à l’Association France-Palestine Solidarité ne sera admis, ces structures étant accusées d’entretenir des liens avec le Front populaire de libération de la Palestine, classé comme organisation terroriste.
La diplomatie française a fermement rejeté ces allégations, les jugeant « inacceptables » et a appelé Israël à « revenir sur ces décisions qui pénalisent des acteurs engagés pour une paix durable entre Israéliens et Palestiniens ».