Appel entre María Corina Machado et Benjamin Netanyahou

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Professeur Michael Ayache
Dans un monde saturé de relativisme, l’appel entre María Corina Machado et Benjamin Netanyahou réaffirme une évidence: la liberté se défend par la lucidité et la force, pas par des slogans creux. En saluant les réussites d’Israël pendant la guerre et l’accord de libération des otages, Machado a rendu hommage aux décisions fermes qui sauvent des vies et rétablissent la dissuasion, ce que défend Benjamin Netanyahou sans complexe depuis des années.
Cette conversation n’est pas un simple échange protocolaire: c’est la reconnaissance, par une lauréate du prix Nobel de la paix, qu’Israël mène un combat juste contre un réseau totalitaire piloté par Téhéran et ses supplétifs, du Hamas aux Houthis en passant par le Hezbollah.
Le symbole est d’autant plus puissant que Machado incarne la résistance démocratique au Venezuela, consacrée par le prix Nobel de la paix 2025 pour son courage face à la dictature de Nicolás Maduro. En s’alignant publiquement sur la nécessité de faire face à l’axe iranien, elle met des mots clairs sur la menace qui relie le Moyen‑Orient et l’Amérique latine : le totalitarisme n’a pas de frontières, et la complaisance non plus. Là où d’autres se noient dans des euphémismes, elle choisit la vérité des faits et la solidarité avec un allié de la civilisation occidentale, Israël.
Cette cohérence s’inscrit aussi dans un arc atlantiste assumé : Machado a dédié son prix au président américain Donald Trump, soulignant le rôle d’une stratégie de fermeté et d’alliances sans ambiguïté pour faire reculer les ennemis de la liberté. Ce geste est un marqueur politique fort : il rappelle que la paix durable naît d’une clarté morale et d’un rapport de force crédible, non d’un compromis permanent avec ceux qui nient le droit d’Israël à se défendre. En félicitant Netanyahou et en appuyant l’accord sur les otages, elle valide l’idée qu’on ne protège les innocents qu’en brisant les chaînes des terroristes, puis en empêchant leur reconstitution par la pression maximale sur leurs parrains iraniens.
Enfin, cet appel résonne comme une promesse : le camp de la liberté s’élargit, et Israël n’est pas seul. Dans un Venezuela où le régime a rompu avec Jérusalem, la voix de Machado ouvre la perspective d’un réancrage pro‑occidental qui reconnaît Israël comme un partenaire stratégique et moral, contre la terreur et ses bailleurs. En temps de confusion, ce dialogue rappelle que le gouvernement d’Israël a eu raison trop tôt : il faut nommer l’ennemi, soutenir les alliés, libérer les otages, et gagner la paix par la victoire, pas par l’illusion.

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