Après l’attaque du camp orthodoxe contre Edelstein : Dudi Amsalem adresse un ultimatum à Netanyahou

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Le ministre Dudi Amsalem a lancé ce soir (15 juillet 2025) un ultimatum clair au Premier ministre Benjamin Netanyahou lors d’une interview à la radio orthodoxe Kol Barama : s’il ne limoge pas Yuli Edelstein, cela prouvera qu’il ne veut pas vraiment faire avancer la loi sur la conscription.

JDN

À la question du journaliste « Pensez-vous que Netanyahou souhaite vraiment faire adopter la loi sur la conscription ? », Amsalem a répondu avec franchise : « Je pense que oui. Mais si, au final, il ne renvoie pas Edelstein et que cette loi ne passe pas, alors il ne le veut pas. »

Il a ajouté : « D’ici deux semaines – à l’approche de la pause estivale de la Knesset – nous saurons. »

La signification est claire : Amsalem met la pression sur Netanyahou pour qu’il agisse rapidement contre Edelstein, qu’il accuse de bloquer la loi, sans quoi cela révèlera un manque de volonté réelle de faire avancer le dossier.

Contexte :

Après l’échec des négociations autour de la loi sur la conscription, le parti Judaïsme unifié de la Torah a quitté la coalition, et le Shas envisage de faire de même dans les prochains jours.

Suite à cela, Yuli Edelstein a tenu une conférence de presse où il a promis que selon sa version de la loi, un jeune orthodoxe pourrait rester fidèle à sa foi même après avoir servi dans l’armée, et il a appelé les partis orthodoxes à ne pas faire tomber le gouvernement.

Mais la riposte du Shas et de Judaïsme unifié de la Torah a été virulente : « Le député Edelstein a regardé les caméras en face – et a menti effrontément au public. Depuis un an et demi, il mène en bateau les négociateurs, les rabbanim, les réservistes, les responsables de Tsahal et du système sécuritaire – ainsi que tous ceux qui œuvraient sincèrement pour un compromis équilibré. »

Ils l’accusent d’avoir :

  • Dénaturé tous les accords déjà obtenus,

  • Ajouté des clauses vexatoires et restrictives dans le texte,

  • Refusé de dévoiler la version réelle de la loi qu’il dit soutenir.

« Le public israélien doit connaître la vérité : Yuli Edelstein joue un jeu politique sur le dos des soldats, exploite avec cynisme la douleur des familles, creuse une fracture dans le camp national, et fait tomber de ses propres mains le gouvernement de droite.
Les représentants du Likoud et de la droite doivent le condamner sans ambiguïté. »

En résumé :
Dudi Amsalem met Netanyahou face à ses responsabilités. Soit il choisit d’agir pour sauver la loi sur la conscription, soit il révèle par son inaction un choix de préserver Yuli Edelstein – au risque de perdre la coalition et de faire imploser le gouvernement.

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