Autour de la table de Chabbath, 496 Balak
Ces paroles de Tora seront étudiées le-‘louï nichmath Sara Bath Sima (Sophie Gold) nichmata tsroura bitsror ha’haim (Yahrzeit 15 Tamouz/ vendredi 11 juillet)
Bien mieux que les satellites…
Notre paracha est assez exceptionnelle (comme toutes les autres d’ailleurs…) puisque l’intrigue se déroule à plusieurs dizaines de kilomètres du campement hébreu dans une des royautés du Moyen-Orient, au pays de Moav. Or, on peut se demander comment la communauté peut savoir ce qui se passe dans les coulisses du palais du roi Balak sans les satellites espions actuels ? Donc nous devons conclure que cette paracha est le fruit exclusif de la prophétie de Moché notre Maître qui savait par son esprit saint ce qui se tramait au-delà des distances et des murs épais des palais, mieux encore ce que les agents du Mossad ont pu faire avec brio ces dernières semaines à Téhéran. On leur souhaitera la berakha d’une longue vie.
De cette réflexion le Hatham Sofer conclut que celui qui mettrait en doute ce passage (alors qu’aucun de la communauté n’était témoin) remet en doute la validité de notre transmission et prend le statut très prisé, dans le Guehinom, de Juif apikoros/renégat…
Voyant s’approcher le peuple juif de son territoire, le roi Balak demande l’aide du sorcier Bil’am pour maudire le peuple. Il faut savoir que Bil’am a un niveau spirituel inégalé puisque sa connaissance s’étend au point de savoir l’instant précis à la fraction de seconde dans la journée le moment où Hachem est en colère.
Balak envoi plusieurs messagers et il promet a Bil’am un très beau cachet pour qu’il vienne dans sa contrée afin de maudire Israël. Bil’am en a une envie folle d’y aller, seulement il sait qu’il est dans les Mains de Hachem. Sa mauvaise parole n’a d’emprise que lorsque Hachem veut punir les hommes (à cause de leurs fautes).
Finalement, Bil’am s’empresse de partir de bon matin vers Moav. Alors qu’il est déjà très riche, c’est lui-même qui scellera son ânesse pour arriver au plus vite et faire sa mauvaise besogne. Les Sages mettent en parallèle sa bassesse (le plus grand des prophètes des nations qui est prêt à tout pour anéantir un peuple qui ne lui a strictement rien fait… Peut-être que cela vous rappel quelque chose…) alors que notre patriarche Abraham Avinou a lui aussi scellé son âne pour se rendre avec Yits’hak au Mont Moriah pour le ligoter. Ces deux actions (celle d’Avraham et de Bil’am) ont été faite dans l’empressement, mais celle de Bi’lam c’est pour le mal tandis que celle d’Abraham c’était pour servir Hachem de tout son cœur et de toute son âme.
Par la suite il est décrit que l’ânesse vit un ange de Hachem qui lui bloquait le passage. Pour éviter son glaive elle déviera son cheminement. Bil’am ne voyait pas ce que son ânesse voyait, et il frappa l’animal dans sa colère. L’ânesse ouvrit alors sa bouche et dit (Ch 22.30) : « Pourquoi me frappes-tu alors que je suis ton ânesse depuis toujours ? » (Les Sages nous font savoir que c’était aussi une élégante allusion au fait que Bil’am avait un comportement abjecte avec sa monture…). A ce moment Hachem lui dévoila l’ange qui lui barrait la route. Le messager Divin le prévient de suivre à la lettre la parole de Hachem. Malgré cette épisode Bil’am poursuivra sa route (cette fois sans son animal car elle était morte sous le coup) jusqu’à Moav est par la suite essayera de maudire la communauté. Au final, toute sa mauvaise parole se transformera en autant de bénédictions pour le Clall Israël. Béni soit Hachem !
Le rabénou Be’haï (22.29) s’étonne grandement de la démarche de Bil’am. Ce sorcier entend la bouche de son ânesse lui faire une remontrance. Or la Michna dans Avoth (Ch 5.6) nous apprend que c’est un des grands miracles de la création que son ânesse lui adresse la parole. De plus il voit l’ange avec son glaive qui le menace, donc pourquoi Bil’am n’a pas rebroussé chemin ? Il aurait dû comprendre que Hachem lui faisait des signes pour qu’il ne vienne pas faire du mal au Clall Israël. Bil’am n’a pas voulu comprendre que ces miracles montraient que Hachem aime Son peuple envers et contre tous et veut le bien de la communauté. Ce n’est que parce que Bil’am a une grande haine qu’il veut coûte que coûte faire du mal au Clall Israël, malgré tous ces signes.
Cette brillante explication prend une tout autre tournure depuis ces dernières semaines. Les dirigeants d’Iran ont vu tous ces missiles détournés miraculeusement de leur trajectoire ou exploser en vol grâce à la défense aérienne… Mais n’est-ce pas aussi un grand miracle ? Près de 530 missiles balistiques ont été envoyés sur la Terre sainte et que chacun de ces engins devaient provoquer entre 50 et 500 morts en dehors d’innombrables blessés, que Hachem nous en garde !! Les 29 missiles qui sont tombés en Erets auraient dû faire au bas mot 1500 morts et des milliers de blessés (pour votre connaissance un seul attentat étant le fruit maléfique de l’explosion de 20 à 30 kilos d’explosifs, que Hachem nous en protège, fait de nombreuses victimes. Dans un seul de ces missiles il y avait entre 700 et 1000 kilos d’explosifs lancés à 6000 km/heure….) et pourtant les dégâts ont été très minimes (que Hachem envoie la guérison aux blessés et la consolation aux familles des victimes). Les miracles sont saisissants, par exemple à l’hôpital « Siroka »de Beer Chéva où un missile est tombé sur le toit de la section chirurgie (en détruisant entièrement le dernier étage et en soufflant tous les autres étages…) et par fait bizarre il n’y avait personne dans toute cette division car la direction avait décidé d’évacuer juste 12 heures avant, les centaines de malades vers d’autres immeubles car cette section n’avait pas d’abris adéquats… Autre cas, à Haïfa une famille orthodoxe de la ville n’a pas eu le temps de se rendre dans l’abri du quartier au moment de l’alarme. Le père de famille ainsi que ses enfants se sont réfugiés sous la table du salon, entre temps un missile haut de 18 mètres a percuté l’immeuble (ou la cour de l’immeuble) et une partie du bâtiment a été soufflé par l’impact, pourtant la famille est sortie indemne de la catastrophe ! N’est-ce pas de grands miracles parmi d’innombrables qui se sont déroulés en Erets qui auraient dû faire réfléchir à deux fois les dirigeants cruels de Téhéran à savoir que Hachem Se trouve auprès de Son peuple ? Et si les despotes d’Iran n’ont pas perçu ce message hautement spirituel (mais comme ils se prétendent religieux, à leur manière, c’est sûr qu’ils auraient dû le comprendre) alors tout du moins mes lecteurs et les gens de la communauté devront réfléchir un tant soit peu sur l’envergure de ces prodiges. C’est peut-être le moment ou jamais de commencer à bien pratiquer les lois du Chabbath (lois de Borrer, Mouktsé etc.) et de soutenir les Avrékhim de la communauté en signe de reconnaissance à toute la bonté, générosité et mansuétude que le Ribono chel Olam a prodigué à son peuple à Tsion.
Coin Hala’ha : ce dimanche 13 juillet tombe le jour du jeûne du 17 Tamouz. C’est un jeûne décrété par les prophètes. Toute la communauté doit jeûner depuis l’aube jusqu’à la tombée de la nuit. Seulement pour les femmes qui allaitent ou sont enceintes, dans le cas où elles ont des difficultés pour jeûner, elles seront exemptées. Idem pour les malades qui sont alités. Pour les garçons de moins de 13 ans, et les filles de moins de 12 ans : ils ne feront pas le jeûne. Seulement le Michna Beroura indique qu’on évitera de donner des friandises, uniquement des repas simples.
Le jour du jeûne, il est interdit de manger et de boire. Cependant, on pourra se laver, se oindre (des onctions) porter des chaussures en cuir ainsi que faire la Mitsva avec sa femme.
Chabbath Chalom et qu’on entende de bonnes nouvelles de Tsion… A la semaine prochaine si D’ le veut.
David GOLD
Sofer écriture ashkenaze et écriture sefarade.
Prendre contact : Tél:00972 55 677 87 47, Email : dbgo36@gmail.com
Une bénédiction à mon frère Israël Gold et à son épouse à l’occasion de la naissance de leur petite fille et la berakha au jeune couple Mazal Tov !
Une berakha au rav Mordechaï Ben Chouchan chlita et à son épouse (Ramat Bet-Chemech) à l’occasion du mariage de leur fille, Mazal Tov !
Une bénédiction de réussite au Roch Collel le rav Acher Bénédict-Brakha Chlita et à son épouse (Béne Brak) dans tout ce qu’ils entreprennent
Et toujours une Tefila pour le retour de tous les captifs de Gaza et la protection de tout le Clall Israël.
Tous ceux qui veulent profiter de ce magnifique support, peuvent prendre contact : teL : 00972 055 677 87 47
