Défaillance du 7 octobre : le gouvernement approuve la création d’une commission d’enquête non-étatique

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Le gouvernement a approuvé aujourd’hui une étape majeure vers la création d’une commission d’enquête indépendante, chargée d’examiner la chaîne de défaillances ayant mené aux événements du 7 octobre et le fonctionnement des institutions de l’État durant la guerre.

L’opposition dénonce :

  • Eizenkot : « C’est une commission d’étouffement et de combines. Il est inconcevable que les responsables du fiasco définissent eux-mêmes sa composition et ses pouvoirs. »

  • Yair Golan : « Les personnes mises en cause ne doivent pas choisir leurs enquêteurs. »

JDN – Baroukh Shapira

Le gouvernement a approuvé aujourd’hui une décision de principe visant à établir une commission dotée de pleins pouvoirs d’enquête, « composée de façon à refléter un consensus public aussi large que possible ».

Selon la décision, le Premier ministre Benyamin Netanyahou mettra en place un comité ministériel spécial, chargé de présenter dans un délai de 45 jours un cadre complet pour le mandat de la commission :

  • les domaines précis qui seront examinés,

  • les institutions obligées de témoigner,

  • les pouvoirs accordés pour mener une enquête effective.

Colère de l’opposition

Les partis d’opposition dénoncent une « commission non-souveraine » :

  • Gadi Eizenkot : « C’est la commission du camouflage et de la combine. On ne peut pas laisser les responsables du désastre décider de sa composition et de son champ d’action. »

  • Yair Golan : « Un suspect ne choisit pas ses enquêteurs. »

Contexte

La décision intervient après des mois de pressions croissantes de la part :

  • des familles d’otages,

  • d’officiers supérieurs de réserve,

  • et de responsables politiques de tous bords,

exigeant une enquête large, transparente et indépendante.

Pouvoirs de la future commission

D’après le texte adopté, la commission :

  • ne sera pas subordonnée au gouvernement,

  • pourra exiger des documents classifiés,

  • convoquer des témoins de tous niveaux (gouvernement, armée, renseignement),

  • et publier des conclusions contraignantes.

45 jours pour définir le périmètre de l’enquête

Le comité ministériel devra définir la portée exacte de l’investigation, notamment sur les points suivants :

  1. Les défaillances du renseignement et des opérations qui ont conduit à l’effondrement de la frontière

  2. La gestion des premières heures de l’attaque

  3. Les processus de décision au sein de Tsahal, du Shin Bet, du gouvernement et de la police

  4. La prise en charge des civils, des autorités locales et des services d’urgence

  5. La conduite politique de la guerre dans les mois qui ont suivi

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