En réponse à plusieurs attaques meurtrières, l’armée israélienne a lancé une campagne de démolitions ciblées de domiciles de terroristes, opérant en Judée-Samarie. En l’espace de 24 heures, Tsahal a détruit quatre habitations, poursuivant une politique qu’elle considère comme dissuasive et préventive.
Le taux de démolition s’est notablement accéléré après l’attaque sanglante à Jérusalem, où six personnes ont trouvé la mort : l’armée accuse les auteurs de telles actions d’utiliser leurs maisons comme sanctuaires, espaces logistiques ou points de coordination. En réponse, des habitations ont été préalablement identifiées, certaines devant être démolies dans les jours suivants.
Israël considère ces démolitions comme un instrument indispensable de sa lutte contre le terrorisme. La Cour suprême israélienne en a validé la légalité, soulignant qu’il s’agit d’une mesure de dissuasion et non de sanction collective. Pour l’armée, elles répondent à une logique de nécessité sécuritaire immédiate, visant à protéger ses citoyens et ses soldats. En privant les terroristes de leurs sanctuaires et en frappant leur environnement logistique, Israël affirme envoyer un message clair : chaque attaque se traduira par un prix concret et élevé, réduisant ainsi la capacité des organisations hostiles à agir impunément.
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