Selon un message diffusé via son compte sur le réseau X, al-Mousawi aurait subitement disparu après son arrivée en Égypte sur une invitation officielle. Le texte évoquait des interrogations sérieuses sur sa sécurité et appelait à ce que la vérité soit rapidement dévoilée.
En dépit de cette alerte, aucune communication officielle n’a été faite par les autorités égyptiennes, notamment celles liées aux aéroports ou à la sécurité. Toutefois, le ministère iranien des Affaires étrangères, sans reconnaître son statut diplomatique actuel, a confirmé avoir été informé de sa disparition. Il a précisé qu’il entamerait des démarches via ses canaux diplomatiques pour faire la lumière sur ce qui s’est passé.
Même si Téhéran a minimisé son rôle officiel, al-Mousawi reste une figure connue du paysage politique et médiatique iranien. Il a été attaché culturel en Algérie, responsable du Centre Asbar d’études stratégiques, conseiller auprès du ministère de la Défense, et contributeur régulier à des médias arabes prônant une ligne proche des positions officielles iraniennes. Il a également été expulsé d’Algérie après des critiques publiques adressées à la veuve de l’ancien président algérien. Dans un autre pays, l’Irak, il avait été interdit d’apparitions télévisées, en raison d’accusations selon lesquelles il incitait à la haine.
Sa présence en Égypte a ravivé des tensions, d’autant plus que certaines analyses évoquent la possibilité qu’il ait été enlevé — certains évoquent même une opération attribuée au Mossad. Mais ces affirmations restent à ce jour non confirmées.
À ses débuts de vie, al-Mousawi est né à Najaf, en Irak. En 1981, sa famille fut expulsée du pays sous le régime de Saddam Hussein, un épisode qui l’a marqué et probablement orienté vers une carrière diplomatique et stratégique influente.
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