Réputée proche de Jean-Luc Mélenchon, elle a été mise en examen dans l’affaire des comptes de campagne de LFI de 2017, car elle est suspectée d’avoir surfacturé des prestations de communication (délit passible de sept ans d’emprisonnement).
Sur le plan international, elle a assuré que la Chine n’était pas une dictature et en mars 2025, elle était présente à «la marche du régiment immortel» censée célébrer la victoire des Alliés sur le nazisme, mais majoritairement composée de militants pro-Poutine venus entonner l’hymne national russe. A cette occasion, elle a qualifié de «provocation» le projet d’intégration de l’Ukraine à l’Otan et à l’UE.
Mais sa cible préférée reste Israël et il y a quelques jours, elle était en écharpe tricolore en bandoulière, pour soutenir devant le commissariat du 19e arrondissement les militants qui ont perturbé, à la Philharmonie de Paris, le concert d’un orchestre israélien.
Toujours en 2024, elle a relayé sur sa page Instagram un hommage au chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran après la frappe d’Israël. A la suite de cette publication, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) a saisi sa commission juridique, tandis que l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a porté plainte contre Sophia Chikirou et le collectif Urgence Palestine pour « apologie du terrorisme ».
En se maintenant au second tour, elle risquerait de faire gagner Rachida Dati ou le candidat Horizons, soutenu par une partie des macronistes, Pierre-Yves Bournazel.



























