Le gouvernement américain souhaite enquêter sur la fondation de George Soros, soupçonnée de financement du terrorisme.
L’Open Society Foundation, qui promeut un programme libéral dans le monde entier depuis des décennies, y compris en Israël, devrait faire l’objet d’une enquête pour incitation à la violence, selon le New York Times. La fondation, qui appartient au philanthrope judéo-hongrois américain, a déclaré que ces accusations manquaient de preuves et constituaient des « attaques à motivation politique ». Le procureur général ne l’a pas démenti, et Trump lui-même a déjà fait référence à Soros : « Les articles que je lis parlent de lui tout le temps. »
La fondation a affirmé que ces accusations manquaient de preuves et, dans une déclaration officielle, elle a déclaré qu’il s’agissait d’« attaques à motivation politique contre la société civile, conçues pour faire taire l’expression avec laquelle l’administration est en désaccord et pour porter atteinte au droit à la liberté d’expression garanti par le Premier Amendement de la Constitution ».
La procureure générale Pam Bondi, qui s’est adressée aux journalistes aux côtés du président Trump à la Maison Blanche, a refusé de commenter l’article du Times, ajoutant que « tout est sur la table en ce moment ».
La volonté de l’administration d’enquêter sur la fondation de Soros intervient dans un contexte de surveillance croissante des organisations progressistes suite à l’assassinat du militant conservateur d’extrême droite Charlie Kirk. Trump lui-même a fait référence à Soros : « Les articles que je lis parlent constamment de lui, donc je suppose qu’il est le candidat le plus probable. »
Le président américain a même déclaré cette semaine qu’il prévoyait d’ordonner le démantèlement des « réseaux terroristes nationaux », qu’il accuse d’être financés par des groupes de gauche qui incitent à la violence contre les conservateurs. Il a même signé un décret présidentiel déclarant le mouvement de gauche Antifa « organisation terroriste nationale » et menacé d’enquêter et de poursuivre ceux qui le financent.
JForum.fr