Environ 2 000 Druzes israéliens ont signé leur volonté de rejoindre les combats en Syrie

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Un document contenant les noms et numéros d’identité de Druzes servant dans Tsahal, dans d’autres services de sécurité israéliens ou dans la réserve active, déclare : « Nous nous préparons à nous porter volontaires pour combattre aux côtés de nos frères à Soueïda. Il est temps pour nous d’être prêts à défendre nos frères, notre terre et notre religion. »

JDN – Yanki Farber

Environ 2 000 membres de la communauté druze en Israël ont déclaré ces dernières 24 heures leur intention de rejoindre les combats en Syrie contre les forces du régime, si les massacres contre les Druzes à As-Soueïda se poursuivent, selon un reportage de Kan 11.

Le document comprend les noms et numéros d’identité de Druzes servant dans l’armée israélienne, d’autres services de sécurité, ou encore dans la réserve militaire active. On y lit : « Nous nous préparons à nous engager aux côtés de nos frères à As-Soueïda. Il est temps pour nous de nous tenir prêts à défendre nos frères, notre terre et notre foi. »

Il s’agit d’une escalade importante de la part de la communauté, et d’un geste inhabituel qui préoccupe vivement les hauts responsables de la sécurité israélienne.

Selon Kan 11, afin d’apaiser les tensions, le coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires, le général Rassan Aliyan, s’est rendu hier chez le cheikh Mouafak Tarif, l’un des dirigeants de la communauté druze en Israël, et lui a transmis un message : « Laissez Tsahal s’occuper des événements. »

Ce soir encore, des forces de Tsahal se préparent à l’arrivée de centaines de membres de la communauté druze près de la frontière syrienne, craignant une tentative de franchissement de la clôture vers le territoire syrien.

Tsahal a expliqué hier sa décision d’avoir permis à environ 1 000 Israéliens de franchir la frontière vers la Syrie au plus fort des émeutes survenues mercredi dernier.
Un officier supérieur du commandement nord a expliqué à Kan que, face à l’arrivée massive de milliers de personnes et à l’incapacité de la police à les contenir, une situation de forte pression s’est créée.
Afin d’éviter que des citoyens israéliens ne soient blessés ou piétinés, il a été décidé de les laisser passer du côté syrien – une zone en réalité contrôlée par Tsahal, qui y maintient une zone tampon.
L’officier a reconnu : « Je n’aime pas ça, mais si on n’avait pas ouvert les barrières, des gens seraient morts écrasés. »

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