Mabatim – Liliane Messika
LES BONNES AFFAIRES DU HAMAS
Le deal 2025 de Trump au Moyen-Orient commençait par un contrat léonin : 20 survivants polytraumatisés et 28 cadavres payés par la libération de 1700 criminels pressés de recommencer à tuer du juif à la première occasion.
– Lors du premier échange de cette sorte, en novembre 2023, une journaliste britannique de Sky News avait agressivement demandé à un porte-parole israélien : « Israël ne pense-t-il pas que la vie des Palestiniens n’a pas autant de valeur que celle des Israéliens ?1 »
– L’échange d’octobre 2025 était encore plus disproportionné. Les meurtriers ont été libérés, les otages encore vivants aussi, mais Israël n’a, au moment où ces lignes sont écrites, reçu que 13 des 28 cadavres.
LA FRANCE FAIT FUIR LES TOURISTES ET ACCUEILLE LES TERRORISTES
Malgré les meurtres sadiques auxquels ils se sont livrés devant leurs go-pro et qu’ils ont diffusés sur toute la planète, les djihadistes palestiniens suscitent un engouement inégalé auprès de la jeunesse de notre pays.
Les élites françaises ne peuvent pas se permettre d’altérer leur image d’idéalistes humanistes en ne souscrivant pas au culte des idoles des jeunes.
C’est ainsi qu’est né l’enthousiasme palestinolâtre de notre Président, qui a conduit l’État à considérer les Palestiniens comme des immigrants désirables et à leur offrir collectivement l’asile politique dans l’Hexagone, s’ils le demandent.
Les bénéficiaires de cette offre d’hospitalité n’y ont pas tous répondu positivement. Après les 292 premiers, dont deux étudiants ont dû être exfiltrés vers le Qatar pour antisémitisme trop visible, une vingtaine de nouveaux étudiants viennent d’être accueillis en toute discrétion, portant le nombre de nos invités gazaouis à environ 5002.
D’autres choisissent des destinations plus glamour. C’est ainsi que 154 terroristes libérés sont actuellement hébergés dans l’hôtel le plus luxueux du Caire.
JOURNALISTE INFILTRÉ, CE N’EST PAS TOUJOURS DANGEREUX
Le Daily Mail3 britannique a infiltré des journalistes dans cet hôtel 5 étoiles, le Marriott Renaissance Cairo Mirage, au milieu des touristes ignorants du CV de leurs voisins de spa, de centre fitness, de restaurants, de piscine ou de salon de coiffure.
La première chose qu’ils ont faite, après le bain de foule et les selfies avec leurs admirateurs, a été de retirer des liasses de Livres au distributeur dans le hall de l’hôtel : en prison, ils gagnaient très bien leur vie, puisque les salaires versés par l’Autorité palestinienne aux terroristes sont indexés sur leur palmarès.
Plus ils ont de victimes à leur actif, plus leur temps de prison est long et plus leur salaire est élevé. Ceux qui sortent au bout de dix ans ont un pécule supérieur à 300 000 €. 160 parmi ceux qui ont été libérés le 13 octobre 2025 sont millionnaires en shekels4. L’inconvénient, c’est qu’ils n’ont pas eu beaucoup l’occasion de dépenser leur argent. Le séjour dans un 5 étoiles est tombé à pic.
MAHMOUD, IZZ AL-DIN ET LEURS COPAINS VONT À L’HÔTEL
À tous saigneurs tout honneur : parmi ces touristes particuliers, les journalistes du Daily Mail ont croisé quelques vedettes.
Mahmoud Issa, fondateur de l’unité spéciale 101 des Brigades Izz a-Din al-Qassam, une unité des forces spéciales du Hamas spécialisée dans les kidnappings. Il avait été condamné à trois peines d’emprisonnement à perpétuité et à 49 ans supplémentaires en 1993 pour de multiples attentats terroristes, notamment des attentats-suicides et l’enlèvement et le meurtre d’un Israélien. Considéré comme l’un des prisonniers les plus dangereux d’Israël, il était placé à l’isolement. Aujourd’hui, il farniente dans le luxe au milieu de civils de tous les pays.
Ses copains de vacances ne sont pas en reste : Izz a-Din al-Hamamrah, membre de l’État islamique, recrutait des kamikazes et planifiait des détournements d’avions ; Samir Abu Nima, était un spécialiste des attentats à la bombe dans des bus ; Muhammad Zawahra, lui, faisait dans les embuscades ; Ismail Hamdan, kidnappeur, Yousuf Dawud, poly-meurtrier…
Et aussi : Akram Abu Bakr, qui a organisé son mariage sur place samedi dernier, célébrant l’événement au milieu des festivités.
Basem Khandakji, 41 ans, condamné pour un attentat suicide à Tel Aviv en 2004, s’est promené dans les jardins et avec tout le prestige d’un lauréat de prix littéraire, doublement mérité puisque le livre récompensé avait été écrit en prison. Une librairie du Caire a d’ailleurs organisé pour lui une séance de dédicace.
Mahmoud al-Arda, qui a tué un Israélien et fomenté des émeutes à la prison où il était détenu, a beaucoup apprécié la cuisine de l’hôtel. Les journalistes ont lu la critique gastronomique enthousiaste qu’il a diffusée sur les réseaux sociaux le soir de son arrivée.
Akram Abu Bakr, qui a organisé des dizaines d’attentats à l’arme de poing et au missile, a aussi organisé son mariage à l’hôtel, le samedi 18 octobre.
TERRORISME TOURISTIQUE : LE VIVRE ENSEMBLE AU RENAISSANCE MIRAGE HOTEL
À eux tous, ils ont tué des dizaines de personnes. Mais au Renaissance by Marriott du Caire, on n’est pas regardant sur le passé de la clientèle.
Terroristes en vacances all inclusive ou pacifistes véganes en lune de miel, c’est business as usual pour la Direction. L’hôtel – que sa pub décrit comme « le choix idéal pour un voyage d’affaires ou un séjour touristique » et qui figure en bonne place dans la liste des 10 hôtels les plus « children friendly »5 (adaptés aux enfants), – continue d’accepter les réservations du public.
C’est le moment ou jamais d’aller visiter les Pyramides et de se faire de nouveaux amis !
Liliane Messika, Dreuz



























