Gaza : où, quand et comment, y aurait-il un génocide ?

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Affirmer qu’il y a un génocide à Gaza n’en fait pas une réalité

Ni les images sordides, ni les comptabilités macabres, ni les témoignages morbides ne constituent une preuve.

Un génocide est une « intention programmée d’exterminer » un peuple, ou un groupe humain déterminé, et la « mise en œuvre de cette extermination ».

Prouver qu’il y a une « intention programmée d’extermination » est une présomption de génocide.

Seule la « mise en œuvre de l’extermination » est une preuve de génocide : où, quand, comment ?

Un génocide est un crime de masse exécuté par des « exécutants exclusifs »

Cela veut dire que les exécutants (les bourreaux) ne sont pas en position de victimes.

Inversement, ce crime est commis sur des « victimes exclusives »

c’est-à-dire des victimes qui ne sont pas en position de se défendre.

Un règlement de comptes entre deux groupes rivaux ou une bataille rangée ne peuvent pas être qualifiés de génocide puisque, dans les deux cas, les deux camps sont à la fois exécutants et victimes.

Toute bataille menée dans une « zone de guerre » ne peut être qualifiée de génocide puisque les belligérants sont à la fois exécutants et victimes.

Des civils retenus dans une « zone de guerre » c’est un « crime de guerre »

L’utilisation de « boucliers humains » par les terroristes palestiniens constitue un « crime de guerre ».

Pour cela, ils se servent des Israéliens kidnappés et des civils Gazaouïs. Même si les civils se trouvent dans des hôpitaux, des écoles ou des chambres d’enfants transformés en repères de terroristes, on ne peut pas parler de “génocide”.

Par contre c’est un « crime de guerre », et ce sont les terroristes palestiniens qui se rendent coupables de ce crime, et non pas l’armée israélienne.

En 1941, des « zones de crime » hors des « zones de guerre » ont été créées.

Lors du génocide des Juifs en Ukraine et en Biélorussie, pendant l’été 1941, les nazis ont créé quatre bataillons spéciaux qui ne dépendaient pas du commandement militaire. Ils suivaient l’armée, en arrière de la ligne de front. Lorsque l’offensive militaire progressait, lorsque la « zone de guerre » redevenait une « zone civile », les quatre bataillons spéciaux entraient en action : ils pénétraient dans les villages, rassemblaient les populations juives, entraînaient les victimes dans les forêts avoisinantes et les exécutaient. Il ne faisait alors aucun doute, à l’intérieur de ces « zones de crimes », que les Allemands étaient des « exécutants exclusifs » non-victimes (les bourreaux), et que les civils juifs étaient des « victimes exclusives » sans défense (les victimes).

À Gaza, il y a des « zones de guerre » et des « zones humanitaires ».

L’armée israélienne incite en permanence les civils à rejoindre ces zones situées hors des combats. Ces zones sont appelées « zones humanitaires », et sont clairement définies et circonscrites. Lorsque les combats se déplacent, ces « zones humanitaires » se déplacent également mais elles restent en permanence définies et circonscrites.

Cela prouve déjà que l’armée israélienne n’a aucune « intention programmée d’extermination » envers les civils Gazaouis et ne cherche pas à tuer le plus possible de civils.

Toutes les images et toutes les statistiques émanant de la « zone de guerre » ne sont donc pas la preuve d’un génocide de la part des Israéliens mais la preuve de « crimes de guerre » commis par les terroristes palestiniens.

Si un “génocide” était en cours à Gaza ce serait dans les « zones humanitaires ».

C’est dans ces zones, sous le contrôle de l’armée israélienne, que la « mise en œuvre de l’extermination » se déroulerait. Les civils se trouvant dans ces zones seraient systématiquement bombardés, mitraillés, gazés, harcelés, battus, torturés, violés, affamés, assoiffés, éliminés.

Or, cela n’est pas le cas, et c’est justement dans les zones contrôlées par les terroristes palestiniens que les civils gazaouis sont maintenus de force et exposés au feu de l’ennemi, tandis que les civils israéliens kidnappés et emprisonnés dans des tunnels, sont harcelés, battus, torturés, violés, affamés, assoiffés, éliminés.

Il n’y a pas de génocide à Gaza.

Non seulement l’armée israélienne ne commet pas de génocide à Gaza mais tout ce qui alimente ce mensonge constitue des preuves flagrantes que le Hamas se rend coupable de « crimes de guerre » à Gaza.

C’est pourquoi nous réclamons la justice et la vérité.

Que ceux qui prétendent le contraire nous indiquent où, quand et comment, il y aurait un génocide à Gaza.

Mabatim – Isaac Attia, Change

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