« Aucun pays n’a exprimé sa volonté d’engager directement ses forces dans la FIS (Force internationale de sécurité) contre les combattants du Hamas . »
par Khaled Abu Toameh – Gatestone
Ils constatent également de toute évidence que celui qui est responsable de la sécurité dans la bande de Gaza contrôlera toute l’aide humanitaire…
Pour l’instant, il semble que les pays arabes et islamiques ne soient pas enthousiastes à l’idée de rejoindre une force internationale dans la bande de Gaza. Certains d’entre eux, comme le Qatar et la Turquie, soutiennent le Hamas et souhaitent sans doute qu’il se maintienne au pouvoir, tandis que d’autres craignent d’être qualifiés de « collaborateurs » d’Israël contre la « résistance » palestinienne.
La plupart des Arabes et des musulmans ne considèrent pas le Hamas comme une menace pour leur sécurité nationale ; ils ne voient donc aucune nécessité de s’engager avec ce groupe terroriste.
De ce fait, Israël est le seul pays ayant un intérêt urgent à désarmer le Hamas afin d’empêcher ce groupe terroriste et ses alliés dans la bande de Gaza de commettre de nouvelles atrocités contre Israël.
Si la force internationale proposée ne souhaite pas, ou est incapable d’entreprendre une telle tâche, l’administration Trump et le reste de la communauté internationale devraient donner le feu vert à Israël pour mener à bien le travail et débarrasser la bande de Gaza du Hamas et de tous les groupes terroristes.
Malheureusement, le désarmement total semble être le seul moyen de concrétiser la vision de Trump selon laquelle « Gaza sera une zone déradicalisée et exempte de terrorisme qui ne constituera pas une menace pour ses voisins ».
Plus important encore, l’administration Trump doit veiller à ce que les membres de ces groupes terroristes, notamment le Hamas, ne soient pas intégrés à une quelconque nouvelle force de police palestinienne créée dans la bande de Gaza. Recruter des djihadistes islamistes et des terroristes au sein d’une telle force de police leur permettrait de poursuivre leur djihad (guerre sainte) contre Israël, munis d’uniformes et d’armes fournis par la communauté internationale.
Malheureusement, si l’on attend des radicaux et des djihadistes qu’ils se transforment en forces de l’ordre légitimes, la déradicalisation de la bande de Gaza n’aura jamais lieu.
Khaled Abu Toameh est un journaliste primé basé à Jérusalem.



























