Des divergences sont apparues au sein de la coalition à la suite de l’avis juridique rendu hier (lundi) par la conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, selon lequel la décision du Premier ministre Benyamin Netanyahou de nommer le chef du Shin Bet est « viciée », tout en exprimant des doutes quant à la possibilité même de nommer David Zini, en raison de « craintes de contamination de la procédure ».
Ma’ariv
Plusieurs responsables politiques de droite font preuve de pessimisme quant aux chances du général Zini d’être nommé à la tête du Shin Bet, comme l’a annoncé le Premier ministre. Selon les sceptiques, le comité de nomination présidé par le juge Grunis ne pourra ignorer la position de la conseillère juridique, et l’influence de cet avis poussera le comité à ne pas approuver la nomination de Zini, ou du moins à en douter, ce qui réduira considérablement ses chances de passer l’examen de la Cour suprême.
Mais certains ministres au sein du gouvernement voient les choses autrement : « La conseillère juridique se concentre sur la procédure, pas sur l’aptitude du candidat. Ce qui compte pour le comité Grunis, c’est le candidat lui-même, ses qualifications et son adéquation à la fonction. Par conséquent, l’avis de Baharav-Miara n’est pas la fin de l’histoire. Tout dépendra de la détermination des deux acteurs principaux : le gouvernement et son chef à ne pas renoncer à la nomination du général Zini, et du général Zini lui-même, s’il ne flanche pas face aux campagnes contre lui et à la forte pression exercée sur lui de plusieurs directions simultanément. »
Un haut responsable proche du Premier ministre déclare : « La position de la conseillère juridique ne fera pas obstacle à la nomination substantielle du général Zini, à deux conditions : d’une part, que le gouvernement maintienne sa décision de le nommer ; d’autre part, que Zini accepte ce poste important. La solidité de cette nomination repose sur deux piliers : premièrement, l’autorité — le Premier ministre et le gouvernement sont responsables du Shin Bet et ont l’autorité de nommer son chef. Deuxièmement, la compétence — Zini est un général de Tsahal. Sa qualification pour ce poste est inhérente à son grade et à ses fonctions passées. »
Il poursuit : « L’événement ici est clair : la conseillère juridique et la Cour suprême sont expertes en procédures et en questions techniques. Mais elles ne sont pas directement responsables de la sécurité du pays et de ses citoyens. Elles peuvent agiter un feu rouge, retarder et compliquer — mais pas empêcher. Si le gouvernement persiste et que Zini accepte — il deviendra chef du Shin Bet. »
Actuellement, le gouvernement se concentre sur la composition du comité Grunis, qui nécessite la nomination de deux nouveaux membres : un remplaçant pour la professeure Talia Einhorn (écartée en raison d’un conflit d’intérêts lié à l’affaire « QatarGate » dans laquelle son fils est impliqué), et un représentant pour le poste de commissaire à la fonction publique, qui doit aussi siéger au comité de nomination.
Des sources proches du Premier ministre affirment que « l’objectif réel de l’initiative de la conseillère juridique est de déclarer l’inaptitude du Premier ministre. Elle n’y parviendra pas. Nous ne le permettrons pas. Le Premier ministre ne renoncera pas à la nomination du général Zini comme chef du Shin Bet et ira jusqu’au bout, jusqu’à l’entrée en fonction du général. Les deux membres manquants du comité Grunis seront nommés dans les prochains jours — la procédure sera menée sans délai. »
VOTRE TITRE EST TRES PESSIMISTE. jE NE COMPRENDS PAS.
iL FAUT AU CONTRAIRE ENCOURAGER SA NOMINATION JUSQU’AU BOUT. c’EST UNE BATAILLE DU MAL SITRA HARA CONTRE le BIEN. LE SHIN BET EST gangrene par la gauche depuis ses debuts, le temps du changement est arrive. Qu’Hashem aide le gouvernement dans cette demarche.