Herzog au président du Sénat en visite en Israël : « Si nous n’étions pas là, l’Europe serait la suivante »

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Le Président de l’Etat : « Malheureusement, en raison d’un échec décisif de l’ONU, ils ne sont pas en mesure de faire venir plus de 125 camions par jour. Aujourd’hui, il est possible de fournir trois fois plus d’aide humanitaire à Gaza – si l’ONU, au lieu de se plaindre toute la journée, faisait son travail. »

JDN – Nissim Mizrahi

Le président Yitzhak Herzog a rencontré aujourd’hui (jeudi) le président du Sénat français, Gérard Larcher. Herzog a déclaré que « cette guerre est une guerre existentielle contre une terrible organisation terroriste, semblable à Daesh, qui a mené une campagne malade, barbare et sadique, le 7 octobre, et depuis lors, chaque jour, nous voyons des tragédies qui ne cessent pas. »

Selon lui, « c’est une attaque qui n’a rien à voir avec les questions du conflit entre nous et les Palestiniens, c’est une vision du monde fondamentaliste, extrême au sein du monde islamique, une vision djihadiste qui ne croit dans aucune vision du monde occidentale et libérale et ne reconnaît pas l’existence du peuple juif ici dans son pays, et si nous ne le faisons pas, l’Europe serait la prochaine étape de ces gens-là ! »

« Vous le voyez, quand on décapite un enseignant en France au XXIe siècle, c’est clair qu’il y a une sorte d’école de pensée malade qu’il faut éradiquer fermement ! Et je ne parle pas de l’ensemble de l’islam musulman, communauté pour laquelle j’ai beaucoup de respect, et j’ai aussi du respect pour la religion de l’Islam. Nous menons la guerre du monde occidental tout entier, le monde libre tout entier. C’est notre guerre, nous ne la voulions pas, cela nous a été imposé en brûlant nos citoyens, en leur coupant la tête et en kidnappant nos enfants et nos aînés. »

Il a également déclaré : « Nous sommes dans un jeu de nerfs qui nous oblige à continuer à exercer des pressions pour ramener nos personnes enlevées. Israël a clairement indiqué qu’il était prêt à une trêve humanitaire et à la poursuite de l’aide humanitaire à Gaza pour permettre le retour des personnes enlevées. Nous autorisons dès le premier instant une augmentation spectaculaire de l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza. Nous pouvons autoriser l’entrée de 300 voire 400 camions par jour, cela représente des dizaines de milliers de tonnes d’aide humanitaire par jour. »

« Malheureusement, en raison d’un échec décisif de l’ONU dans son travail avec d’autres partenaires de la région, ils ne sont pas en mesure de faire venir plus de 125 camions par jour. Cela signifie qu’il est aujourd’hui possible de fournir trois fois plus d’aide humanitaire. aide à Gaza – si l’ONU, au lieu de se plaindre toute la journée, faisait son travail. Nous sommes avec vous sur la même ligne ferme contre l’antisémitisme partout dans le monde, y compris en France. Ce phénomène doit être éradiqué et combattu sans pitié. Malheureusement, cela commence toujours par les Juifs et ne finit jamais par les Juifs ».

Le président du Sénat français, Gérard Larcher, a déclaré : « Monsieur le Président, je voudrais tout d’abord vous remercier de m’avoir accueilli ainsi que tous les représentants des différents partis politiques présents ici, et nous avons tous le même sentiment de pleine solidarité avec vous, suite aux événements du 7 octobre. Les photos des personnes enlevées présentées ici éveillent notre conscience. Bien sûr, afin de libérer tous les kidnappés, y compris les trois français enlevés, qui ont bien sûr un lien avec Israël, mais aussi avec la France. »

« Ce que tous les représentants ici ont en commun, c’est que nous pensons tous que ce qui s’est passé le 7 octobre est un événement d’une intensité inhabituelle, et nous sommes tous engagés dans la lutte contre l’antisémitisme, c’est pourquoi nous avons marché ensemble dans les rues de Paris, c’est pourquoi nous étions présents à Berlin à l’événement commémoratif à la mémoire des Juifs assassinés en Europe, et nous soutenons tous l’existence de l’État d’Israël et du peuple juif. »

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