Après le dépôt de la demande de grâce au nom du Premier ministre, le président de l’État, Yits’hak Herzog, brise aujourd’hui (lundi) le silence alors que le débat public s’enflamme autour du sujet, et déclare de sa propre voix : « Il est clair que la question secoue profondément, mais seul l’intérêt de l’État me guidera. »
Kol réga’
Dans une déclaration qu’il a publiée, le président a affirmé : « La demande de grâce présentée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu — je comprends parfaitement qu’elle bouleverse de nombreuses personnes à travers le pays, dans différents publics, et qu’elle suscite un débat. Mais j’ai déjà précisé qu’elle sera traitée de la manière la plus correcte et la plus précise. »
Herzog a insisté sur le fait qu’il n’est pas influencé par les pressions externes ou par les propos violents circulant sur les réseaux sociaux : « Une chose est claire pour moi : un discours violent n’a aucune influence sur moi. Au contraire, seul un discours respectueux suscite un véritable débat. »
Il a conclu en appelant le public à exprimer son avis : « J’invite le public israélien à se rendre sur le site de la Présidence, la Maison du Peuple, afin d’exprimer son opinion et de réagir en conséquence. »
