L’Iran poursuit ses efforts pour trouver une issue en vue d’un cessez-le-feu avec Israël. Selon les rapports, le régime iranien multiplie les appels auprès de dirigeants étrangers et de l’ONU pour solliciter une médiation et une aide internationale.
JDN
Un responsable américain a confié au journal Israel Hayom : « Il faudra peut-être encore quelques jours de pression pour qu’un accord sur les conditions puisse être atteint. »
Selon un article publié plus tôt dans le Wall Street Journal, Téhéran aurait fait savoir à certains interlocuteurs arabes qu’il est prêt à revenir à la table des négociations sur le nucléaire, à condition que les États-Unis ne participent pas aux frappes israéliennes sur son territoire. L’Iran aurait également envoyé des messages à Jérusalem, affirmant qu’un comportement mesuré servirait les intérêts des deux camps.
Le quotidien précise par ailleurs que les avions de chasse israéliens opèrent actuellement librement dans le ciel iranien, tandis que les attaques iraniennes sur le territoire israélien infligent des « dégâts minimes ». Dans ce contexte, le gouvernement israélien n’aurait que peu d’intérêt à suspendre les frappes avant d’avoir détruit les sites nucléaires et affaibli significativement la capacité du régime islamique à se maintenir au pouvoir.
Plus tôt dans la journée (lundi), le président Trump a confirmé que l’Iran « veut parler » : « Les Iraniens veulent discuter, mais ils auraient dû le faire bien plus tôt – ils avaient 60 jours, et au 61e, j’ai dit : il n’y a plus d’accord », a-t-il déclaré.
« C’est douloureux pour les deux parties, mais je dirais qu’à ce stade, l’Iran ne gagne pas cette guerre. Ils doivent parler avant qu’il ne soit trop tard. »
