L’Etat d’Israël a annoncé envisager d’extrader et/ou d’interdire l’entrée aux militants appelant au boycott contre son pays.
C’est le ministre de la Sécurité publique, Gilad Erdan, qui a fait cette déclaration en début de semaine, expliquant qu’une commission allait être mise en place afin de trouver les moyens juridiques d’extrader plusieurs centaines d’Israéliens militant actuellement pour le boycott d’Israël et de faire en sorte d’interdire l’entrée des ressortissants étrangers engagés par des ONG soutenant ce combat.
Le ministre a affirmé qu’il y a aujourd’hui des dizaines d’organisations travaillant en Israël pour « recueillir des informations et les utiliser afin de renforcer le boycott contre Israël », mais il n’a nommé aucun groupe en particulier. Quoi qu’il en soit, une organisation mondiale connue sous le nom BDS appelle régulièrement au boycott d’Israël, ainsi qu’à des sanctions internationales. L’ONG se présente constituer une réponse non-violente contre l’occupation de la Palestine alors que les autorités israéliennes affirment pour leur part que le but de BDS n’est pas moins de « détruire le pays », qualifiant le mouvement de « menace sérieuse ».