La députée Distel loue les étudiants des Yechivoth : « Sans la Tora, nous ne tiendrions pas une heure »

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Galit Distel-Atbaryan a prononcé un discours à la Knesset dans lequel elle a exprimé sa gratitude envers « l’érudit en Tora qui consacre sa vie à l’étude sacrée », déclarant : « Je dépends de toi, car je sais ce que cela signifie d’être juive. »

Selon elle, « Tu consacres ton âme au peuple d’Israël, tout en recevant chaque jour une haine brûlante. »

À propos du 7 octobre :« Le Saint Béni Soit-Il a détourné son visage pendant seulement 10 heures, et voilà ce qui s’est passé. »

Ynet – Moran Azulay

Alors que des dizaines de milliers d’étudiants de Yechivoth refusent d’être enrôlés dans Tsahal, et que les autorités sont contraintes de lancer une opération d’arrestations à travers le pays, la députée Galit Distel-Atbaryan (Likoud) a prononcé ce mardi un discours à la Knesset, dédié à « l’érudit en Tora qui se lève à l’aube et consacre sa vie à l’étude sacrée ».

« J’espère de tout cœur que ce discours te parviendra, afin que tu entendes ma reconnaissance », a-t-elle commencé, sur fond de données révélant qu’en 2024, sur environ 24 000 convocations à l’armée, seulement 800 ont mené à une procédure d’incorporation complète.
« Non seulement je te remercie, cher érudit, mais je dépends de toi, car je sais ce que c’est que d’être juive », a-t-elle poursuivi.

Elle a évoqué le massacre du 7 octobre, lors duquel 1 837 personnes ont été tuées, 251 enlevées dans la bande de Gaza, et quelque 300 000 réservistes appelés sous les drapeaux : « Je sais à quoi cela ressemble lorsque le Saint béni soit-Il détourne Son visage de nous pendant 10 heures. Dix heures seulement, le 7 octobre, et voilà le résultat », a-t-elle dit.

Selon elle : « L’érudit qui se lève à 5 heures du matin, vit avec de courtes pauses de quinze minutes, mange peu pour avoir la force de continuer à étudier, s’assoit et plonge dans la Tora sacrée jusqu’à minuit, jour après jour – il élève des étincelles de sainteté vers les cieux pour que le ciel nous protège ici-bas.
Cet érudit que l’on traite de déserteur, travaille peut-être plus dur que nous tous – un travail écrasant, un travail qui n’a aucune manifestation tangible dans le monde matériel.
Il ne recevra aucun doctorat, bien qu’il étudie de l’âge de 15, 16 ou 17 ans jusqu’à 90 ans. Il ne recevra pas de prix du doyen, pas de reconnaissance nationale, aucun honneur. Son épouse devra toute sa vie travailler dur pour subvenir aux besoins de leurs enfants avec le minimum.
Il a sacrifié sa vie pour la Tora sacrée. Il ne voyagera jamais à l’étranger, ses enfants ne passeront pas de vacances à l’hôtel. Cet érudit saint, il est pure noblesse, pureté et sainteté. »

Elle a également évoqué les manifestations des orthodoxes contre la conscription, en soulignant : « Je veux dire à cet érudit que le Saint béni soit-Il te bénisse. J’espère tellement qu’au milieu de tout ce vacarme, dans lequel l’État juif a oublié ce qu’est la spiritualité, on se rappellera que sans la Tora sacrée, nous ne tiendrions pas ici une seule heure.
Et cela vient d’une mère dont les deux enfants ont servi dans l’armée, la fille de Rami et Léa, dont les trois enfants ont servi, et tous leurs petits-enfants ont servi – dont le groupe WhatsApp familial brûle depuis le 7 octobre avec les nouvelles sur ses trois petites-filles observatrices, son gendre dans la brigade Golani et son fils dans le génie de combat. »

« Je sais, mon cher érudit, que si tu consacres jour et nuit ton âme et ton esprit – non pas pour toi-même mais pour le peuple d’Israël – tout en recevant chaque jour des tomates à la figure, chaque jour une haine ardente… Je veux te dire, érudit précieux et aimé : c’est grâce à toi, et à toi seul, que nous avons le mérite de maintenir la Tora dans ce pays. Reste tel que tu es.
Beaucoup te soutiennent, cher étudiant – tu n’es pas seul. »

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