Selon des révélations publiées par Israël Hayom, la décision a été préparée en coulisses par le ministre des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, après des mois de provocations françaises: conférences en faveur d’une reconnaissance d’un État palestinien, messages directs transmis à Mahmoud Abbas par l’intermédiaire du consulat français, et une diplomatie parallèle ouvertement hostile à Israël. Bref, Paris a cessé de faire semblant.
Une gifle à Macron et une leçon pour Bruxelles
Le geste a été salué par une partie de la classe politique israélienne. Dan Illouz (Likoud) a applaudi une « réponse souveraine et courageuse » face à un président français « qui distribue des médailles aux terroristes ». Le mouvement Im Tirtzou a renchéri : « Ceux qui veulent soutenir le Hamas peuvent le faire à Paris, pas à Jérusalem ! ».
Quand Paris joue avec le feu
Macron, lui, persiste. Pour se donner une image de champion des droits humains (sélectifs), il envoie son consulat distribuer des messages politiques qui ne relèvent en rien de la mission diplomatique. Résultat : il s’est vu claquer la porte en plein visage.
Et qu’on se le dise : Israël ne cédera pas sur Jérusalem. Pas aux pressions européennes, pas aux conférences « humanistes », pas aux menaces voilées. Comme le rappelle l’histoire, la France n’a pas hésité à collaborer avec le pire du pire, et sa leçon de morale aujourd’hui est tout simplement grotesque.
La fermeture de la consulat est une première étape. Elle vise à décourager d’autres pays de l’UE – comme l’Espagne, l’Irlande ou la Belgique – qui s’agitent déjà pour suivre la ligne pro-palestinienne. Si Paris a perdu son siège, qu’adviendra-t-il de Lisbonne, de Rome ou de Berlin si elles franchissent la même ligne rouge ?
Cette fois, Israël a décidé de faire payer un prix réel à ceux qui confondent politique étrangère et militantisme anti-israélien. C’est un avertissement : Jérusalem n’est pas à vendre.