La pression avec l’arrivée de Gantz au gouvernement et la réunion dramatique du cabinet

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Le ministre de la Défense Galant et l’armée avait présenté au cabinet un plan d’attaque préventive dans le nord, mais Netanyahou l’a repoussé. Dérhy a œuvré, la porte est restée verrouillée pendant la réunion dramatique du cabinet.

Be’hadré ‘Harédim – Abraham Freund

Quatre jours après l’attaque surprise du Hamas, le 11 octobre, s’avère avoir été l’un des jours les plus dramatiques de l’État d’Israël.

Alors qu’Israël tentait de se remettre de l’attaque dans le sud, Galant et le chef d’état-major, le lieutenant-colonel Herzi Halevi, proposèrent une frappe préventive spectaculaire au Liban.

Dans le même temps, les négociations avec Gantz et Eisenkot pour entrer au gouvernement n’étaient pas encore terminées, et Dérhy qui a rencontré les gens de Gantz leur a crié : « Qu’ils viennent maintenant et signent ! Le danger est très grand ! »

Ce n’est que lorsqu’ils entreront dans la salle de rencontre que Gantz et Eisenkot ont compris ce que Dérhy voulait dire, et qu’il parlait du nord et non du sud.

La réunion du cabinet fut volontairement retardée, afin que Gantz et Eizenkot, qui se sont opposés à l’attaque comme l’envisageait Netanyahou, ajoutent du poids à sa position contre celle de Galant et de l’armée.

Le chef d’état-major et tous les ministres attendaient à l’entrée mais la porte ne s’ouvrit pas. Ce n’est que lorsque l’accord de Ganz et d’Eisenkot a été conclu et qu’ils avaient accepté de rentrer dans le gouvernement que les portes de la salle se sont ouvertes. Les les avions de l’armée de l’air étaient en état d’alerte et se préparaient à une attaque si le cabinet votait en faveur de l’opération.

Au cours de la réunion, des alarmes sans précédent ont éclaté dans tout le nord, preuve apparemment que le Hezbollah avait effectivement déclenché une guerre. Quelques minutes plus tard, il est devenu évident qu’il s’agissait d’une fausse alerte, probablement due à un vol de grues.

Ces propos surviennent en même temps que la révélation du Wall Street Journal selon laquelle le président Biden avait fait pression sur le Premier ministre Netanyahou pour qu’il ne se lance pas dans une frappe préventive contre le Hezbollah au Liban quelques jours après le 7 octobre, et a averti qu’une telle attaque pourrait déclencher une guerre régionale plus large.

A priori, cette retenue semble bien être l’un des miracles de cette période…

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