La vérité sort de la bouche de (quelques) Palestiniens

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Mabatim

Les journalistes l’ont oublié ! Leur héros, leur modèle, leur idole : Yasser Arafat. Ils en avaient fait le nouveau Che Guevarra et l’idolâtraient au point de porter volontiers le keffieh dans les salons où l’on cause et où la carte de presse vous donne une aura de courage mâtiné de mystère. Le mystère est indispensable, d’ailleurs, car les admiratrices seraient moins enthousiastes si elles savaient que l’essentiel de l’emploi du temps des journalistes à Jérusalem consiste à boire des pots au bar de l’American Colony (Times of Israel), en attendant les communiqués de l’AP, l’Autorité Palestinienne, à copier-coller. Leur courage n’est ni physique ni intellectuel et le seul danger qu’ils courent est de mourir d’ennui…

Des Palestiniens disent la vérité…

Certains Palestiniens disent le contraire de ce qu’ânonnent ces communiqués officiels, mais pour les entendre, il faudrait admettre la réalité : l’AP est une dictature, aussi féroce que le Hamas à Gaza, même si elle agit moins bruyamment. Les médias français répètent en boucle que le successeur d’Arafat est un « modéré. » Qu’on en juge : élu Président palestinien pour quatre ans en 2005, il est toujours en poste et aucune élection n’a eu lieu ni n’est prévue à court, moyen ou long terme. Certes, « modéré » ne veut pas dire « démocrate », mais c’est pourtant l’idée que les médias ont imprimée dans le cerveau de nos compatriotes.

Ils ont quand même fini par admettre que le Hamas n’était pas un parangon de bienveillance civique, mais du bout des lèvres. Il faut dire que malgré tous leurs efforts, ils n’ont pas pu cacher indéfiniment ses méthodes, que les médias étrangers avaient depuis longtemps mises à jour : jet d’homosexuels depuis les toits d’immeubles, kidnapping et torture des membres de la faction rivale, voire leur assassinat (souvent avec toute la famille), emprisonnement sans procès des journalistes, racket sur les médicaments et corruption à l’échelle industrielle.

Des Palestiniens crient une vérité inaudible

Parce que pour l’entendre, il faudrait accepter de regarder en face la situation à Gaza, « la prison à ciel ouvert » où « l’occupation » procède à un « génocide à bas bruit ».

L’occupation a cessé à l’été 2005, date depuis laquelle la Bande est d’une pureté islamique 100% Judenrein. Deux ans après le départ des Israéliens, le Hamas a pris le pouvoir par un coup d’état et il a instauré la sharia comme fondement législatif, la prévarication comme système de gouvernement et la destruction d’Israël comme unique projet de société. Les femmes qu’on soupçonne d’impudeur sont donc abattues, les homosexuels jetés du haut des toits, les journalistes emprisonnés quand ils changent une virgule au texte rédigé par le Hamas. S’il s’agissait de n’importe quel autre coin de la planète ou de n’importe quelle ethnie non musulmane, les féministes manifesteraient avec les LGTB et Reporters sans frontière contre la dictature. Mais ce sont des musulmans, ontologiquement victimes des Juifs. Ceux-là sont palestiniens, donc victimes au carré, à la condition exclusive que les bourreaux soient juifs. Sinon, on la ferme.

La prison à ciel ouvert a trois ouvertures.

La première est la mer, surveillée par l’ex-occupant, qui arraisonne régulièrement des navires chargés d’armes destinées à l’exterminer. La seconde est l’Égypte. Elle ferme régulièrement sa frontière avec le Sinaï, depuis 2014, date à laquelle elle a détruit 1370 tunnels construits pour les trafics d’armes et d’argent à destination du Hamas. Le proprio avait qualifié cette fermeture de « crime contre l’humanité (Gulf News) », rien de moins. La troisième est l’État juif, qui l’utilise pour livrer chaque jour un millier de camions contenant tout, sauf des armes et des matériaux qui pourraient servir à la construction d’autres tunnels. Mais chut ! Faut pas le dire, l’image d’Israël comme État-nazi-d’apartheidistes-génocideurs ne s’en relèverait pas !

Gag : en octobre 2014, le ministère de l’Agriculture gazaoui avait menacé de cesser d’importer des fruits israéliens sur le territoire palestinien, en représailles d’un blocage israélien de ses exportations de légumes, Israël ayant refusé de laisser passer à Kerem Shalom une douzaine de camions destinés à la Cisjordanie et à la Jordanie, avec 135 tonnes de primeurs à bord (Middle East Monitor).

QUOI ? Les Gazaouis sont à l’article de la mort par inanition et vous prétendez qu’ils exportent leurs légumes et qu’ils menacent Israël de refuser ses envois de fruits ? N’importe quoi ! Israël ne leur envoie pas de fruits : il les enferme et les laisse mourir de faim et de soif dans leur désert asséché ! Taisez-vous ou j’appelle la police : « AFP, au secours ! Rassurez-nous : les Gazaouis meurent bien de faim, hein ? »

Le génocide à bas bruit, il faut vraiment en parler à voix basse

Sinon, on meurt étouffé par son propre ridicule : 750.000 réfugiés arabes de Palestine ont été pris en charge, en 1950, par l’agence de l’ONU à eux seuls dédiée, l’UNRWA. Elle en revendique 5,4 millions en 2018 (Wikipedia). Rappelez-nous la définition de génocide, déjà ?

Enfin, la crise économique, qui affame les Gazaouis jusqu’à ridiculiser les petits Biafrais d’antan, ne sera pas battue en brèche par l’information que 1700 millionnaires résident à Gaza (l’Express). Il faudrait pour cela que ladite information parvienne aux oreilles palestinolâtres. Vous voyez bien que cela n’arrivera jamais, sous peine de créer une pénurie de bons sentiments en France. La théorie du chaos, vous savez, l’aile de papillon…

Et d’ailleurs, cela se produirait-il que cela ne changerait rien à l’« opinion » des antisionistes impurs et durs. Dialogue :

– 1700 millionnaires vivent à Gaza. C’est ça, la crise humanitaire catastrophique ?

– Oui mais l’occupation…

– L’occupation a cessé à l’été 2005, cela fait exactement 14 ans !

– Oui mais, le blocus des sionistes transforme Gaza en prison à ciel ouvert.

– Quand le Hamas arrête de les bombarder, les Israéliens ouvrent les points de passage. Alors, qui est responsable de la situation ?

– Oui mais ils sont tout-puissants, puisque l’entité sioniste est la seule porte de sortie !

– Il y a TROIS points de passage : Erez et Keren Shalom avec Israël et Rafah avec l’Égypte.

– Oui mais, les sionistes tuent les petits enfants palestiniens pour le plaisir.

Etc., etc.

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À défaut des palestinolâtres, que disent les Palestiniens ?

Il y en a un qui est particulièrement mal vu de Libération, ce qui ne manque pas de le rendre sympathique aux lecteurs libérés du poids du soixanthuitardisme, c’est Ashraf Jabari. Plus Libé l’accable et plus on a tendance à le prendre au sérieux (Libération). Qu’on en juge : « Homme d’affaire à la réputation douteuse », « attelage avec un grand ashkénaze roux avec sa kippa laineuse et sa chemise à carreaux » (bien plus grave que l’escroquerie suggérée dans la phrase précédente), il « vit aujourd’hui dans la zone contrôlée (« stérilisée » en jargon militaire) par Tsahal au profit des colons. »

‘Colons’ est certainement le mot le plus négativement connoté aux yeux des lecteurs de Libé, surtout ceux qui assistent aux stage « décoloniaux » interdits aux blancs (Marianne). Au passage, il n’est pas interdit de penser que le jargon militaire français emploie le mot ‘stérilisée’ pour décrire une zone contrôlée lors d’une opération, mais Libé capitalise sur l’affect négatif qu’il suggère dans son lectorat bobo-trendy-antispéciste. Libé interviewe Jabari « dans les locaux d’une association de promotion de l’image d’Israël ». Promouvoir Israël, c’est un crime, beaucoup plus répréhensible que le grand banditisme. On rapproche le bonhomme de « l’une des colonies les plus radicales de Cisjordanie », laquelle est elle-même un endroit où l’on « vénère » le seul auteur d’attentat terroriste juif contre des Arabes de toute l’histoire d’Israël et, cerise sur la pita, on le maque avec Trump. On ne peut pas rendre quelqu’un plus haïssable, sauf si c’est un Israélien. Ce que fait réellement Jabari, et que Libé est quand même obligé d’admettre, est assez bénin : il participe, au Bahreïn, à un sommet économique, dont le but est de déterminer et de mettre en place tout ce qui permettra la prospérité palestinienne.

Mais Jabari appartient à un clan coupable de la pire des forfaitures : « Ils n’ont jamais fait partie des autoproclamés « capitalistes nationalistes » qui ont prospéré grâce à l’Autorité. Dès les années 70, ils faisaient du business avec les Israéliens. » Libé est pour une paix juste avec deux États pour deux peuples, à condition que les Juifs ne soient aucun des deux.

Tout ce que pourra dire la bête noire de Libération sera toujours entaché de sa culpabilité ontologique de salaud qui FAIT la paix au lieu d’en parler tout en salariant les assassins de bébés juifs.

Une telle agressivité, vis-à-vis d’un homme que le quotidien aurait tout aussi bien pu laisser dans l’anonymat, traduit plus que de l’aversion : de la crainte. Que dit-il donc, Ashraf Jabari, que le journal tient tant à disqualifier a priori ?

Jabari verbatim

« Les Arabes palestiniens qui vivent sous contrôle israélien sont bien mieux lotis que ceux qui vivent sous administration palestinienne. En Israël, les Arabes travaillent, ils sont traités avec respect, ils peuvent fonder une famille et vivre librement. Ceux qui vivent sous la direction de leur propre peuple souffrent. Ils risquent d’être torturés, tués et contraints de faire des choses qu’ils ne veulent pas faire. Ce n’est pas une vie en liberté. Il n’y a pas de démocratie. Alors qu’en Israël, ils sont libres. Alors, êtes-vous surpris que 90% des Arabes palestiniens préfèrent vivre sous contrôle israélien qu’arabe palestinien ? Qui ne préférerait pas être libre au lieu de vivre comme en prison ?[1] »

Libé n’aime pas poser aux Palestiniens des questions claires qui demandent des réponses compréhensibles : la maxime de l’Abbé de Retz : « On ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens » inspire aussi bien les questionneurs que les botteurs en touche. Dire que le franc-parler de Jabari dérange les libérateurs de la parole antisioniste est un euphémisme de compétition.

Eh bien les gars, accrochez-vous : il y a pire et ce n’est pas la façon édulcorée dont vous avez essayé de noyer le poisson, qui va changer quoi que ce soit à la réalité des faits. Car l’info provient de HRW, Human Rights Watch, une ONG qui a toujours été, jusqu’en 2018, aussi réticente à constater les exactions commises par les Palestiniens que Libé à voir dans l’assaut contre des synagogues au cri de « sales Juifs » une manifestation d’antisémitisme.

Pour une fois, Human Rights Watch voit ce qu’elle a sous le nez

Puisque tout le monde en parlait, Libération n’a pas pu faire l’impasse, mais elle a semé son « reportage » de petits cailloux d’obstacles à la vérité et d’excuses aux faits dénoncés.

Tant que HRW disait du mal des Israéliens, Libé reprenait verbatim. Dans le cas du rapport 2018 de l’ONG sur la Palestine, celle-ci se voit stigmatisée par son origine ethnique : « L’influente ONG américaine dans un rapport dévoilé mardi à Ramallah, en Cisjordanie occupée ».

De plus, le quotidien a découvert, à l’occasion de la publication de ce rapport, le concept de « deuxième son de cloche », qui ne pourra jamais bénéficier à l’État juif, parce que la version de ce dernier, c’est de l’hébreu pour les journalistes. En revanche, comme ils parlent couramment l’excusisme, le démenti arrive avant les faits excusés, avec la disculpation des autorités palestiniennes et (ouf !), la responsabilité d’Israël : « L’Autorité palestinienne a rejeté auprès de l’AFP les accusations de HRW. Le Hamas a proposé de recevoir l’ONG à Gaza, mais Israël ne lui a pas permis d’entrer dans l’enclave, selon HRW. (Libération) »

Et sous son nez, savez-vous quoi qui n’y a ?

Dans le rapport 2018 de HRW, sous-titré « Arrestations arbitraires et tortures sous l’Autorité palestinienne et le Hamas (Human Rights Watch) » y a des arrestations arbitraires et de la torture, Lustucru, chapeau pointu ?

Les arrestations sont généralisées, que ce soit par l’Autorité palestinienne en Cisjordanie ou par le Hamas à Gaza, parmi des civils qui ont « critiqué pacifiquement les autorités, notamment sur les médias sociaux, parmi des journalistes indépendants, sur les campus universitaires et lors de manifestations. Alors que la querelle Fatah-Hamas s’intensifiait malgré les tentatives de réconciliation, les services de sécurité de l’Autorité palestinienne ont ciblé les partisans du Hamas et réciproquement. »

Justement, cette « intrafada » entre groupes terroristes (dont un, qualifié de « modéré » par nos médias les plus étourdis) a des moyens que les journalistes moyens français ne peuvent pas connaître : l’AP « a procédé à l’arrestation méthodique de militants et sympathisants du Hamas ou de groupes dans son orbite, pour la seule raison de leur affiliation ou de leur expression politique et le Hamas a fait pareil contre des partisans du Fatah ou des responsables qui ont servi dans le gouvernement de l’Autorité palestinienne, y compris les services de sécurité, avant son coup d’état en 2007. »

Des dizaines de Palestiniens ont été arrêtés pour avoir posté des messages critiques sur les réseaux sociaux, les journalistes d’un camp ont été arrêtés par l’autre et les deux se sont acharné sur ceux qui ont eu le culot d’émettre des critiques sur leur politique. Pareil dans les universités palestiniennes, où c’est pas demain la veille que pourra éclore un mai 68, vu qu’il est interdit de dire que tout est interdit.

Police de la pensée chez les Palestiniens, absence de pensée chez nous

« La police palestinienne s’est montrée le plus agressive en Cisjordanie et à Gaza, dans les zones considérées comme des foyers d’opposition politique. En Cisjordanie, les représailles les plus sévères ont visé la région de Naplouse, en particulier le camp de réfugiés de Balata, considéré comme une base de soutien pour le rival du président palestinien Mahmoud Abbas, Muhammad Dahlan, et la vieille ville de Naplouse, où des tensions ont éclaté ces dernières années entre partisans et critiques de l’Autorité palestinienne. À Gaza, la répression au cours des manifestations contre les coupures d’électricité de janvier 2017 s’est concentrée sur les camps de réfugiés, en particulier al-Bureij et Jabalia, où s’organisait la logistique des manifestations. » Sans commentaire.

Un État policier utilise sa police pour ses basses œuvres et tout ce que Libé trouve à y redire, c’est que Mahmoud Abbas a dit à l’AFP que c’était même pas vrai.

Quant à la torture, pas celle qui consiste à attraper le bras de Melle Tamimi pour l’empêcher de gifler un soldat israélien, mais la vraie, « l’icône de la résistance palestinienne » ne se risquerait pas à en provoquer les sbires : « Les mauvais traitements et la torture infligés aux détenus palestiniens sont monnaie courante, en particulier dans les lieux de détention du Hamas à Gaza relevant de la Sécurité intérieure et dans les centres de détention du Comité du renseignement, de la sécurité préventive et du Comité de sécurité conjoint à Jéricho. L’usage habituel, délibéré et largement répandu de la torture, utilisant une tactique similaire au fil des ans, sans que les hauts responsables des deux instances ne prennent des mesures pour mettre fin à ces violences, rend ces pratiques systématiques et indiquent que la torture est institutionnalisée chez l’Autorité palestinienne et le Hamas. »

Il n’y a pire sourd que qui ne veut pas savoir

Le rapport 2018 de HRW avait un grand frère : celui d’Amnesty International sur le conflit ayant opposé Gaza à Israël en 2014. Il mettait déjà en lumière des vérités que les Français n’étaient pas supposés entendre : « Il est absolument épouvantable que, tandis que les forces israéliennes infligeaient des pertes humaines et matérielles massives au peuple de Gaza, les forces du Hamas en aient profité pour régler sans vergogne leurs comptes, menant une série d’assassinats et d’autres graves violations des droits de l’Homme », avait déclaré à l’AFP Philip Luther, le directeur d’Amnesty pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Il accusait le Hamas de « crimes révoltants contre des individus sans défense, commis par un mouvement qui méprise les règles les plus élémentaires du droit humanitaire international (Ouest France) ».

Le match de l’année : Confort Intellectuel contre Simplicité

À ma droite, Simplicité, un poids plume : elle ouvre les yeux, elle voit le Hamas utiliser sa population comme bouclier humain et bombarder Israël pour susciter des représailles. Elle ouvre ses oreilles et entend que des dizaines de milliers de Palestiniens fuient la Bande de Gaza, ou plutôt ses dirigeants : « Des centaines, voire des milliers de Palestiniens préfèrent risquer leur vie en mer plutôt que de vivre sous des gouvernements et des dirigeants palestiniens dont le seul objectif est d’enrichir leurs comptes bancaires. Au lieu de créer des emplois pour les jeunes, le Hamas et l’Autorité palestinienne ont passé les sept dernières années à se battre pour le pouvoir et l’argent. Ils cherchent maintenant à mettre la main sur les millions de dollars de la reconstruction de la bande de Gaza. (…) Les responsables du Hamas fournissent aux émigrés de faux visas et des documents de voyage pour leur permettre d’entrer en Europe. (…) Des dizaines d’immigrants palestiniens de Gaza ont été tués ou blessés en tentant d’atteindre l’Europe par la mer. Au moins 500 Palestiniens ont disparu dans le naufrage de leurs bateaux, que certains rapports accusent des gangs rivaux d’avoir délibérément coulés. (Gatestone Institute) »

Simplicité en conclut que les dirigeants de l’Hamas et de l’AP sont des dictateurs responsables du malheur de leurs administrés et que les amis des Palestiniens devraient les aider à se débarrasser de ces boulets.

Simplicité est très premier degré. Cela lui confère une certaine fraîcheur.

À ma gauche, Confort Intellectuel, un Sumo habitué aux podiums de la bien-pensance et médaillé olympique de la rectitude idéologique. Quand il entend le mot Israël, il sort son occupation, son apartheid et son colonialisme et investit dans deux start-ups prometteuses, ‘Tunnels Gazaouis Ltd.’, une société d’import-export, et ‘Au Joyeux Kidnapping’, filiale de la précédente, dont l’action s’est envolée : +1027% lors de son OPA sur Guilad Shalit[2]. Sumo pratique à la perfection le billard à trois bandes sophistiques, l’épaulé-jeté d’excusisme et le lancer de deux poids deux mesures. Quand il a bien antisionistiqué, il se détend dans des partouzes échangistes fréquentées par des écolos brun-kaki et des islamophiles rouge stalinien.

Confort Intellectuel est un torturé, qui méprise Simplicité. Cela lui confère un aveuglement et une suffisance certains.

Que diront les historiens, dans mille ans ?

Si l’humanité n’a pas disparu dans une explosion nucléaire provoquée par un ayatollah pressé de voir arriver le Mahdi ou par un « activiste » du Hezbollah voulant lui faciliter le passage, en éliminant toute trace des infidèles sur la planète, les historiens du futur ne comprendront rien à notre monde.

Le refus opiniâtre des gouvernants occidentaux de nommer le danger et de lutter contre lui leur sera un mystère, tout comme leur acharnement, des décennies durant, contre leur seul allié, celui qui leur aura évité des dizaines d’attentats sur leur propre sol sans qu’ils le remercient, ou même le reconnaissent.[3]

Enfin… Il faut espérer qu’ils ne comprendront pas : cela voudra dire que nos enfants et petit-enfants auront finalement ouvert les yeux et qu’il n’aura pas été trop tard pour qu’ils agissent en fonction de la réalité et non d’une idéologie bisounoursement mortifère. LM♦

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Liliane MessikaMABATIM.INFO

[1] Vidéo de son intervention (en hébreu, le traître !) devant la Knesset, le Parlement israélien
[2] Guilad Shalit, jeune appelé franco-israélien, kidnappé par des terroristes palestiniens sur le territoire israélien à proximité du point de passage avec Gaza, en août 2006, gardé prisonnier au secret, sans visite de la Croix-Rouge, sans soins, maltraité, torturé et affamé, a été échangé en octobre 2011 contre 1027 prisonniers palestiniens, dont des assassins qui ont récidivé après leur libération.
[3] En trois ans, le Mossad et les services de renseignement militaire israéliens ont contribué à contrecarrer 50 attaques terroristes dans 20 pays, dont 12 en Turquie (i24news)

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