La crainte du gouvernement Merz d’une nouvelle vague migratoire, même s’il ne s’agit que de quelques dizaines d’enfants. La réduction de l’immigration a été l’une des promesses électorales majeures du chancelier Friedrich Merz.
Be’hadré ‘Harédim – Eli Klein
Dans le contexte de la décision de ne plus fournir d’armes à Israël, le gouvernement allemand refuse d’accueillir des enfants gazaouis malades, blessés ou traumatisés.
Dov Gil-Har a rapporté sur Kan 11 que plusieurs villes allemandes — dont Hanovre, Düsseldorf, Bonn, Leipzig et Kiel — avaient déjà proposé d’accueillir ces enfants et de leur fournir des soins médicaux. Elles demandent toutefois le soutien du gouvernement fédéral pour la sélection des enfants, la logistique de leur transfert, ainsi que les démarches administratives liées à leur prise en charge.
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur a déclaré que l’aide à Gaza dépendrait « de manière décisive de la situation sécuritaire ». Le ministre de l’Intérieur, Dobrindt, a été plus explicite : « Nous devons être très prudents concernant les mesures que nous examinons à ce stade. » Selon lui, « il faut concentrer les efforts sur l’aide sur place », afin d’aider le plus grand nombre et pas seulement quelques-uns.
L’hypothèse avancée est que deux de ces villes — Düsseldorf et Bonn — auraient mis en avant cette idée pour des raisons politiques, à l’approche des élections municipales de septembre, dans le but de séduire l’électorat de gauche et les minorités musulmanes locales.
Alexander Hoffmann, président du groupe parlementaire CSU au Bundestag, a déclaré dans un entretien au Bild : « Concernant l’accueil de groupes vulnérables, c’est d’abord la responsabilité des pays arabes voisins. Une nouvelle vague migratoire vers l’Allemagne ne peut pas être la réponse. »
Pendant ce temps, Thorsten Frei, chef de cabinet du chancelier Friedrich Merz, a rejeté les accusations selon lesquelles l’Allemagne aurait opéré un dangereux changement de politique envers Israël en suspendant les exportations d’armes susceptibles d’être utilisées dans la bande de Gaza. « Il ne fait aucun doute que les principes fondamentaux de la politique allemande envers Israël restent inchangés. »
« L’Allemagne continuera de soutenir Israël en tout ce qui est nécessaire pour garantir son existence et sa sécurité », a-t-il affirmé, précisant que la suspension ne concerne que le matériel militaire pouvant être utilisé dans la bande de Gaza.
Refus de fournir des armes pour la défense d’Israël et, – légitimement – renvoi aux pays « frères » la responsabilité de la prise en charge de malades.
D’r Hans im Schnockloch et aussi allemand.