L’ancien secrétaire général dévoile l’objectif du guide suprême iranien et appelle à agir — vite

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Le guide suprême de l’Iran a admis ouvertement que son objectif est « de détruire Israël ». Eran Hermoni révèle dans un nouveau livre un échange surprenant entre le leader iranien et un ancien Premier ministre espagnol, des défaillances du renseignement israélien et des occasions manquées d’attaquer. Hermoni met en garde : « Il n’y a pas de coexistence possible à long terme avec ce régime. »

JDN

Un aveu glaçant à Madrid

Dans son nouveau livre « D’Auschwitz à Téhéran », l’avocat et ancien secrétaire général du Parti travailliste israélien, Eran Hermoni, dévoile une conversation stupéfiante datant de 2000 entre Ali Khamenei, guide suprême de l’Iran, et José María Aznar, alors Premier ministre espagnol. Lors de cette rencontre à Téhéran, Aznar lui aurait demandé : « Quand vous vous levez le matin, quelle est la première chose à laquelle vous pensez ? » — ce à quoi Khamenei aurait répondu calmement : « Éliminer Israël. »

Échecs du renseignement israélien

Le livre met en lumière plusieurs surprises désagréables pour les services de renseignement israéliens face à l’avancement du programme nucléaire iranien.
En 2003, le projet secret militaire d’enrichissement, dit « projet Amad », avait atteint un stade où des scientifiques iraniens travaillaient déjà sur la fusion d’uranium métallique.
En 2007, la découverte du site de Fordow a provoqué une onde de choc au sein de la communauté du renseignement.

Hermoni souligne : « Le premier principe à ne jamais oublier est qu’on ne sait jamais ce qu’on ne sait pas. On l’a vécu de la façon la plus douloureuse le 7 octobre. »

Fenêtres d’action manquées

Selon Hermoni, Israël a laissé passer plusieurs occasions historiques d’agir contre le programme nucléaire iranien :

  • 2010–2012, période où une frappe aurait pu être plus efficace.

  • 2018, après le retrait des États-Unis du JCPOA sous Trump.

Un haut responsable israélien affirme que si Israël avait attaqué alors, Trump aurait soutenu cette décision. Plusieurs sources américaines proches de l’administration Trump ont confirmé cela à Hermoni.

La position des États-Unis et les limites d’un accord

Donald Trump, interrogé par NBC, a déclaré vouloir le « démantèlement total » du programme nucléaire iranien, mais n’a pas exclu une acceptation d’un nucléaire civil iranien — ce qui a déçu certains responsables israéliens.

Hermoni : « Si les États-Unis peuvent obtenir un accord qui démantèle réellement l’infrastructure nucléaire iranienne, tant mieux. Mais je ne pense pas que cela soit possible. Si l’on revient à une version améliorée du JCPOA, ce sera une occasion historique manquée, une véritable tragédie. »

Israël peut-elle agir seule ?

Contrairement à l’idée que seule l’Amérique pourrait porter un coup significatif au nucléaire iranien, Hermoni pense qu’Israël en a aussi les moyens : « Israël peut retarder le programme d’environ un an à un an et demi », dit-il. Mais il avertit : « Si Trump signe un mauvais accord, il ne restera pas d’autre choix qu’une action militaire. »

Un régime sans coexistence possible

Pour Hermoni, la nature idéologique du régime iranien rend toute coexistence impossible : « Ce régime a inscrit dans son ADN la destruction d’Israël, l’exportation de la révolution islamique et la lutte contre l’Occident. Ce sont des convictions sincères. »

Il cite aussi une phrase du défunt sénateur américain Joe Lieberman : « Du point de vue américain, le risque que l’Iran utilise l’arme nucléaire contre les États-Unis est plus grand que celui posé par la Chine ou la Russie. »

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