Le chef du Hezbollah : “J’ai refusé de fuir en Iran” — il révèle une tentative d’attaque contre la maison de Netanyahou à Césarée

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Le chef du Hezbollah dans une interview rare : “J’ai refusé de fuir en Iran” — il révèle une tentative d’attaque contre la maison de Netanyahou à Césarée

JDN – Baroukh Shapira 

Un rapport spectaculaire venu du Liban : le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a révélé dimanche soir, dans une interview accordée à la chaîne Al-Manar, de nouveaux détails concernant la période de combats entre Israël et le Hezbollah lors de l’opération “Flèches du Nord”, qui s’est déroulée il y a environ un an.

Qassem a raconté que, durant la gestion de la campagne au Liban, il avait reçu une proposition d’un haut commandant des Gardiens de la Révolution iraniens de se rendre en Iran pour diriger les opérations depuis là-bas — par crainte qu’Israël ne tente de l’éliminer.

Cependant, a-t-il affirmé, il a rejeté catégoriquement la proposition, estimant qu’un départ en pleine guerre serait un acte immoral : “Je n’étais pas prêt à abandonner mes frères qui se battaient sur le front. Ma responsabilité était d’être à leurs côtés — pas de me cacher en Iran”, a déclaré Qassem dans l’interview.

Révélations sur une tentative d’attaque contre la maison de Netanyahou

Au cours de cet entretien approfondi, qui a aussi abordé les opérations secrètes du Hezbollah, Naïm Qassem a révélé que l’organisation avait mené une attaque ciblée à l’aide d’un drone armé contre la résidence du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à Césarée.

Selon lui, un haut cadre du Hezbollah avait contacté son supérieur après avoir obtenu des informations précises sur l’emplacement de la chambre à coucher de Netanyahou : “L’agent a demandé l’autorisation d’attaquer — et le commandant l’a accordée,” a raconté Qassem.

Il a ajouté que le responsable de l’opération a personnellement supervisé le tir, et que “l’attaque a été menée avec succès selon le plan prévu.”

Cette interview exceptionnelle, diffusée sur la chaîne proche du Hezbollah, a suscité un vif émoi au Liban et en Israël, tant par les révélations sur la tentative d’assassinat que par le refus déclaré du dirigeant chiite de se réfugier en Iran pendant les combats.

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