Le Hamas a remis une réponse officielle ; des responsables israéliens estiment qu’un cessez-le-feu pourrait intervenir dans les prochains jours

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Un haut responsable israélien affirme que la réponse du Hamas à la proposition d’accord de cessez-le-feu est plus positive que la précédente réponse transmise par l’organisation. Dans le contexte de ces évolutions, le ministre des Affaires stratégiques, Ron Dermer, doit rencontrer aujourd’hui Steve Witkoff, envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, sur l’île de Sardaigne en Italie, ainsi qu’un haut représentant du Qatar. Selon certaines estimations, le Premier ministre Netanyahou pourrait céder aux exigences du Hamas, contrairement à ses déclarations précédentes.

Le Hamas a transmis aux médiateurs sa réponse à la proposition d’accord sur la libération des otages et un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Dans une publication officielle, le mouvement a déclaré : « Nous avons transmis notre réponse ainsi que celle des autres factions palestiniennes. »

Des sources israéliennes bien informées ont confirmé que la réponse avait bien été transmise.

Dans ce contexte, Ron Dermer doit rencontrer aujourd’hui Steve Witkoff, l’envoyé spécial américain, ainsi qu’un haut responsable qatari, pour faire avancer les pourparlers.

Un responsable israélien impliqué dans les négociations a déclaré cette nuit à la chaîne Kan que la dernière réponse du Hamas est « formulée de manière plus favorable » que la précédente.

L’homme d’affaires américano-palestinien Bashara Bahbah, impliqué dans la médiation entre le Hamas et l’administration Trump, a critiqué hier sur son compte Facebook l’attitude du Hamas : « Il n’y a aucune raison convaincante à ce retard dans la réponse ou dans les ajustements mineurs, d’autant plus qu’il y a 60 jours de négociation sans effusion de sang, durant lesquels tous les détails peuvent être discutés. »

Des sources palestiniennes proches des négociations ont révélé à la chaîne libanaise Al-Mayadeen que la réponse du Hamas portait principalement sur les modalités d’entrée de l’aide humanitaire dans Gaza, les cartes de retrait des forces israéliennes, et les garanties d’un arrêt durable de la guerre.

Le commentateur d’Al-Mayadeen pour les affaires palestiniennes, Hani al-Dali, a présenté trois points clés de la réponse du Hamas :

  1. L’aide humanitaire doit être fournie selon le protocole humanitaire convenu le 19 janvier dernier.

  2. Le retrait israélien doit s’effectuer selon l’accord du 2 mars – aucune présence de l’armée israélienne ne sera tolérée, ni sur 40 % ni sur 20 % du territoire de la bande de Gaza.

  3. Des garanties concrètes doivent être données pour la prolongation du cessez-le-feu après la trêve initiale de 60 jours, avec une poursuite des négociations en vue d’une trêve durable, incluant :
    – un retrait total des troupes,
    – la reconstruction de Gaza,
    – l’entrée de l’aide humanitaire,
    – et la libération de prisonniers palestiniens (terroristes).

Hani al-Dali a ajouté que les rumeurs selon lesquelles un accord aurait été trouvé sur les « clés de libération des prisonniers » (c’est-à-dire les critères pour la libération des détenus palestiniens) sont inexactes, et que cette question sera discutée seulement après la mise en œuvre des trois points évoqués : garanties, aide et retrait.

Un haut responsable israélien a confié à Ynet que la dernière réponse du Hamas « est une amélioration » par rapport à la version précédemment rejetée par les médiateurs. « Elle peut servir de base à une reprise des négociations. »

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