Sur fond de sanctions annoncées par le Royaume-Uni et de la menace de suspension de l’accord de libre-échange, le journaliste britannique Jake Wallis Simons a publié un article dans The Telegraph, dans lequel il attaque vivement la gauche de son pays.
Walla
Les relations diplomatiques entre Israël et le Royaume-Uni sont aujourd’hui (mardi) mises à rude épreuve. Après que le Royaume-Uni a annoncé que, suite à l’élargissement des opérations de Tsahal dans la bande de Gaza et au lancement de l’opération « Merkavoth Guid’on », il suspendrait l’accord de libre-échange avec Israël, il a également convoqué l’ambassadrice d’Israël, Tzipi Hotovely, pour un entretien de remontrance.
En réponse à cette décision, le ministère israélien des Affaires étrangères, dirigé par le ministre Guid’on Saar, a transmis un message cinglant aux Britanniques, dans lequel il était notamment écrit : « Le mandat britannique a pris fin il y a exactement 77 ans. Les pressions extérieures ne détourneront pas Israël de son chemin dans la lutte pour sa survie et sa sécurité face à des ennemis qui cherchent à l’anéantir. »
La décision britannique intervient sur fond de nombreuses déclarations d’officiels européens contre Israël, et plus particulièrement contre sa guerre à Gaza. En parallèle, les voix critiques à l’égard de la politique britannique envers Israël se renforcent également au Royaume-Uni.
Le journaliste britannique Jake Wallis Simons a publié un article dans The Telegraph, dans lequel il s’en prend vivement à la gauche britannique.
Parmi ses propos, il critique les accusations de la gauche à l’encontre d’Israël et écrit :
« Mon fil d’actualité est à nouveau saturé de photos inutiles d’enfants morts, d’accusations scandaleuses de ‘génocide’ et d’un antisémitisme flagrant. Ce que ces invertébrés ne supportent vraiment pas, c’est que l’objectif de Benjamin Netanyahou, la ‘victoire totale’, est en passe d’être atteint. »
Il rapporte également à ses lecteurs : « Dans une interview dimanche, le chirurgien britannique Tom Potokar, qui travaille à Gaza, a comparé l’opération israélienne aux champs de la mort du Cambodge, où plus d’un million de personnes furent exterminées à la fin des années 1970. Ces activistes ont franchi les limites. Comparer le génocide cambodgien à l’opération légitime à Gaza — où d’énormes efforts ont été faits pour préserver la vie des civils, et où les victimes civiles sont le fruit d’erreurs tragiques comme dans toute guerre menée par une démocratie — ne peut être qualifié que de propagande. »
Il mentionne également l’Eurovision comme un point lumineux, et écrit : « L’Eurovision a été une lueur dans les ténèbres. Voir Yuval Raphael, une chanteuse amateur ayant survécu au massacre du Hamas en se faisant passer pour morte sous une pile de cadavres pendant huit heures, terminer deuxième du concours et première dans le vote du public, fut un signe émouvant que tout n’est pas perdu. »