Le mensonge s’effondre : qui retarde l’entrée de l’aide à Gaza ?

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Le Hamas ne se satisfait pas de la distribution de l’aide humanitaire par les centres de répartition mis en place dans toute la bande de Gaza. Il entrave activement leur bon fonctionnement, au détriment direct des civils. L’ONU et les organisations humanitaires, quant à elles, s’abstiennent d’introduire l’aide dans la bande tant que des centaines de camions surchargés attendent aux postes frontaliers.

JDN – Israël Zeev Leventhal

Le Hamas et certaines institutions de l’ONU mènent une campagne de diffamation contre Israël, accusée de provoquer la famine à Gaza en bloquant prétendument l’entrée de l’aide humanitaire. Malheureusement, certains médias de gauche israéliens ont rejoint cette campagne diffamatoire, relayant les accusations du Hamas comme s’il s’agissait de faits avérés.

Face aux accusations mensongères du Hamas, les chiffres réels présentés par l’État d’Israël racontent une toute autre histoire. Le 15 mai 2025 (18 Iyar – Lag BaOmer), a débuté l’opération « Chars de Gidéon », dans le cadre de laquelle Tsahal a repris sa manœuvre terrestre à Gaza après un nouvel accord d’échange d’otages avec le Hamas.

Parallèlement à l’offensive terrestre, une fondation humanitaire américaine a lancé la distribution de l’aide à travers plusieurs centres de distribution répartis dans la bande.
Les habitants de Gaza s’y rendent pour recevoir des colis alimentaires hebdomadaires fournis par des organisations internationales. En plus de ces centres, Israël permet également à l’ONU et à d’autres ONG d’introduire des camions remplis de nourriture et de fournitures médicales.

Voici les chiffres officiels concernant l’aide introduite dans la bande de Gaza :

  • En moyenne, 71 camions d’aide entrent chaque jour dans la bande.

  • 50 % sont acheminés vers les centres de distribution, où les colis sont remis aux civils.

  • Les 50 % restants sont distribués directement par l’ONU et d’autres ONG, dans des zones sans centre de distribution (principalement dans le nord de la bande).

  • Près de 4 500 camions d’aide humanitaire sont déjà entrés dans la bande.

  • Ces camions contiennent des colis alimentaires, de la farine pour les boulangeries, des matières premières pour les cuisines, de la nourriture pour nourrissons et du matériel médical.

  • 2 500 tonnes de nourriture pour nourrissons ont été livrées.

  • Près de 1,5 million de colis alimentaires hebdomadaires ont été distribués via les quatre centres de la fondation humanitaire.

  • Israël n’impose aucune limite au nombre de camions d’aide pouvant entrer.

  • Israël a même réouvert et préparé le passage de Zikim, au nord de Gaza, pour faciliter l’entrée directe de l’aide dans cette zone.

  • Des plans ont été élaborés pour améliorer les capacités logistiques de l’ONU et des ONG.

Malgré cela, depuis un mois, on observe une baisse importante de la collecte de cette aide par l’ONU et les ONG opérant à Gaza.

Actuellement, environ 950 camions d’aide attendent côté gazaoui aux points de passage de Kerem Shalom (sud) et Zikim (nord), sans être récupérés.

Israël affirme que la cause principale du ralentissement de l’acheminement de l’aide n’est pas liée à une restriction israélienne, mais bien à l’absence de présence des agents de l’ONU et des ONG aux points de collecte.

Le Hamas instrumentalise cette situation à des fins de propagande, lançant une campagne internationale accusant Israël de famine, alors qu’en réalité, il exploite la crise humanitaire pour faire pression sur Israël dans les négociations autour des otages.

De plus, le Hamas attaque les chauffeurs de camions, provoque des émeutes et des fusillades, et sabote l’activité des centres de distribution, au mépris total des besoins de sa propre population.

Israël estime que la création des centres de distribution a porté un coup stratégique au Hamas.
Confier la distribution de l’aide à une entité externe affaiblit le contrôle du Hamas sur la population, ce qui explique son opposition farouche et violente à ces centres.

La semaine dernière encore, 20 Gazaouis ont été tués dans une bousculade provoquée par des membres du Hamas infiltrés dans la foule — certains d’entre eux armés — qui ont tiré sur des civils.

Conclusion : le blocage ne vient pas d’Israël, mais du Hamas, qui sabote les efforts humanitaires pour renforcer sa main politique. Pendant ce temps, l’aide humanitaire attend, prête à être livrée.

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