Une famine instrumentalisée
Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas en octobre 2023, les accusations de famine à Gaza n’ont cessé d’être relayées par une grande partie des médias internationaux et des ONG. Pourtant, sur le terrain, la réalité semble bien plus nuancée que ne le laissent entendre ces discours alarmistes. L’acheminement de l’aide humanitaire n’a jamais cessé — en réalité, plus de nourriture qu’il n’en fallait a été introduite dans l’enclave palestinienne. Le problème ? Sa distribution.
Une famine qui ne dit pas son nom
Alors que les agences onusiennes annonçaient à plusieurs reprises une famine imminente, celle-ci ne s’est jamais concrétisée. Au contraire, selon de nombreuses sources sur place, les Gazaouis ne sont pas affamés au sens strict du terme. En revanche, les véritables victimes de privation alimentaire sont les otages israéliens, encore détenus par le Hamas, souvent sans soins ni nourriture suffisante.
Un discours médiatique figé
Le refus obstiné d’intégrer ces éléments factuels dans le traitement médiatique de la situation illustre une dérive inquiétante. Peu importe la quantité de preuves disponibles, le récit selon lequel Israël affamerait volontairement la population civile reste prédominant. Cette posture n’est pas anodine : elle alimente un climat de haine, rend la résolution du conflit plus complexe, et nuit à la compréhension des dynamiques sur le terrain.
Institutions humanitaires : quand l’objectivité fait défaut
Les grandes ONG comme Amnesty International ou Human Rights Watch, autrefois respectées pour leur impartialité, ont multiplié les rapports accusateurs à l’égard d’Israël, souvent sans mentionner les tactiques du Hamas telles que l’utilisation de boucliers humains. De leur côté, les Nations Unies ont publié plus de 360 rapports sur Gaza depuis le 7 octobre 2023, en occultant largement les crimes du Hamas, y compris le massacre de civils israéliens.
Ces biais trouvent leurs racines dans la doctrine universaliste des droits de l’homme. Inspirée par le rejet des horreurs du XXe siècle, cette idéologie voulait transcender les États pour imposer une morale commune. Mais elle a progressivement érigé des structures juridiques internationales — comme la Cour pénale internationale — déconnectées des souverainetés nationales et parfois instrumentalisées politiquement.
Une morale universelle devenue dogme
Au cœur de cette crise humanitaire et politique se trouve un paradoxe. Les institutions censées protéger les droits humains ont, pour certaines, perdu leur neutralité. Elles se sont muées en vecteurs d’un dogme idéologique où le particularisme — notamment celui du peuple juif et de l’État d’Israël — est vu comme un obstacle à l’universalisme. Cette posture théorique, héritée des idéaux d’après-guerre, s’est transformée en une hostilité latente, parfois aveugle, envers le sionisme.
Ainsi, dans l’Occident moderne, d’anciens réflexes antijuifs trouvent un nouveau langage, dissimulés derrière la morale universelle. La diabolisation d’Israël par des institutions transnationales, alimentée par des récits mensongers de famine, en est l’un des symptômes les plus visibles.
Jforum.fr