Le New York Times cache la vérité sur l’aide à Gaza

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Rachel O’Donoghue

Aucune preuve que le Hamas ait volé de l’aide ? Le New York Times l’affirme.

Cela aurait dû être le titre de l’affirmation la plus absurde du New York Times à ce jour : il n’y a « aucune preuve » que le Hamas vole régulièrement l’aide humanitaire.

Le véritable titre, publié le 26 juillet, ressemble à une satire : « Aucune preuve que le Hamas ait régulièrement volé l’aide de l’ONU, affirment les responsables militaires israéliens. »

Soyons clairs : il ne s’agit pas d’une citation enfouie. C’est l’affirmation centrale de l’article, fondée, bien sûr, sur des « sources militaires » anonymes. Anonymes. Invérifiables. Pendant ce temps, les responsables militaires israéliens qui acceptent de s’exprimer publiquement – comme le porte-parole de Tsahal, Nadav Shoshani – affirment le contraire. En fait, Shoshani a clairement affirmé que le titre du NYT était « faux ».

Mais une fois de plus, le Times nous demande de le croire sur parole. Tout comme il l’a fait avec d’autres affirmations anonymes, démenties ensuite catégoriquement par les responsables israéliens. Aucune preuve. Aucun nom. Faites-nous confiance : nous sommes le New York Times.

Sauf qu’il y a des preuves. Beaucoup de preuves.

  • Une vidéo montrant des agents du Hamas détournant des camions d’aide de l’ONU
  • Des civils palestiniens à Gaza qui disent aux journalistes que le Hamas vole l’aide
  • Des images du Hamas frappant les Palestiniens qui osaient atteindre l’aide avant qu’ils ne le puissent

Tout est public. Vérifiable. Enregistré. Pas anonyme. Pas de ouï-dire.

Alors pourquoi le New York Times l’ignorerait-il ?

Il est difficile de ne pas conclure qu’il s’agit d’une nouvelle tentative de redéfinir le Hamas – non pas comme le groupe terroriste armé, autoritaire et internationalement interdit qu’il est, mais comme une autorité locale tragiquement incomprise. Victime des circonstances, plutôt que comme la force motrice des souffrances de Gaza.

Mais les faits comptent, tout comme la responsabilité.

Lorsque les journalistes occultent les deux, ils ne rapportent pas l’information.
Ils blanchissent la réputation d’un groupe terroriste.

JForum.fr avec HonestReporting

Rachel O’Donoghue

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