Le programme de départ volontaire (des USA) de Trump est lancé – le premier avion a décollé

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Le programme d’immigration annoncé en mars par le président des États-Unis, Donald Trump, qui avait surpris le monde entier et suscité de nombreux doutes quant à sa mise en œuvre, est désormais une réalité. Trump a prouvé : s’il l’a dit, il le fera.

Ma’ariv

L’une des promesses de campagne phares du président Trump était de lutter contre l’immigration massive et de renvoyer dans leur pays d’origine des milliers de migrants en situation irrégulière. Et il semble bien tenir parole.

Selon l’agence de presse AXIOS, le premier vol transportant des migrants retournant volontairement dans leur pays a décollé aujourd’hui des États-Unis. Ce vol marque le début de la mise en œuvre du programme « Départ volontaire » lancé par l’administration Trump.

Détails du programme

  • Le premier avion a quitté Houston ce matin avec 65 migrants originaires du Honduras et de Colombie, retournant volontairement dans leur pays.

  • Le programme, lancé en mars, offre aux migrants illégaux la possibilité de quitter les États-Unis de leur plein gré, en échange :

    • d’un vol gratuit vers leur pays d’origine,

    • et d’une prime de 1 000 dollars à leur arrivée.

  • Selon un responsable du Département de la sécurité intérieure, les personnes concernées se sont inscrites via l’application mobile CBP Home.

Ce programme est présenté comme une alternative aux détentions prolongées dans des centres surchargés, pouvant durer des mois.

Déclaration officielle

La secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a déclaré : « Si vous êtes ici illégalement, utilisez l’application CBP Home pour prendre le contrôle de votre départ et recevoir un soutien financier pour rentrer chez vous.
Sinon, vous serez exposés à des amendes, des arrestations, à une expulsion forcée et à une interdiction permanente d’entrer à nouveau aux États-Unis. »

Retour possible… ou pas ?

Trump et Noem insistent sur le fait que quitter volontairement le pays pourrait ouvrir la voie à un retour légal ultérieur. « C’est une opportunité de préserver la possibilité de revenir, mais par les voies légales », a ajouté Noem.

Mais des voix critiques se font entendre. Kerri Talbot, directrice de l’organisation de défense Immigration Hub, déclare : « C’est une tromperie, car la plupart des gens ne seront jamais autorisés à revenir.
L’administration n’a pas le pouvoir de changer ces lois. »

Le programme soulève donc de vifs débats, entre volonté affichée de réguler l’immigration et accusations d’illusions juridiques.

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